Télé Ecole Intérêt Et bla

Samedi, au matin.

Froid ; c'est censé s'éclaircir. Le temps pourri lasse.

Ces derniers temps, car l'horaire coïncide et la compagne a la télé pour compagne, le dernier dorama du matin (15 min.), Gegege no Nyobo — l'épouse de Gegege —, la vie du célèbre mangaka Mura / Mizuki Shigeru (1922-), le créateur de Gegege no Kitaro. Bah, pas pire que tout le reste, qu'on ne suit pas, d'ailleurs, ne portant la télé en bonne place de cœur : c'est un aspirateur d'âme, de vie, de temps.

Un peu comme la ville.

Les gosses qu'on autorise à dormir en classe, qu'on met en juku jusqu'à pas d'heure. Tout est à l'envers.

Long-temps qu'on ne s'était fait de café instantané.

On se demande parfois que deviendra un tel, une telle. Petites méditations des aléas, rencontres, les types qui se dessinent et deviennent toujours plus ce qu'ils sont, pour être nés là où.

Vivement Golden Week qu'on puisse se poser un peu pendant une journée et plus. On aurait bien aimé bouger, aller à Tokyo voir les amis ; mais les finances, qu'entamerait la hausse des prix des transports nationaux pendant les vacances. Et aller à Tokyo sans chiner n'aurait que peu de sens. Remis à plus tard, comme d'habitude : o-bon ?

On tente d'avancer dans le traitement et le tri des photos. Ça n'en finit pas.

En vérité, qu'apportera la télé en 3D ? ces lunettes comme outil probable pour enfermer toujours un peu plus soi en soi.

Parmi les élèves adultes, ceux qui s'intéressent quelque peu au sort du pays sont rares. Les autres n'attendent qu'une chose : recommencer de parler de bouffe ou de voyage, d'amusement — comme par hasard FaF ou veuves. Bah, peu importe.

Allez, au boulot.