Jeudi, au matin.
Soleil encore, dont on ne se lasse. Censé pleuvoir plus tard ; on n'a que faire des mauvais augures, de la divination céleste, et de ceux qui y portent foi.
Hier au soir, l'air avait des odeurs salines — l'humidité en suspension, et la mer toute proche.
Ces vacances minuscules ont passé vite. Retour à l'empressement, aux horaires. Tss.
Enfin terminé le tri, l'édition et le marquage des photos d'Okinawa — et, dans la foulée, des quelques photos de Shio qui m'intéressaient, et qu'on mit dans le dossier de mars pêle-mêle. Le temps considérable que bouffent ces bêtises. Pour l'instant visible uniquement là ; un de ces jours, après un second tri, sur ces pages, compte-goutte etc. — la routine, quoi.
La répétition du même lasse considérablement (une autre de nos malédictions) : on s'essaya, avec plus ou moins de bonheur, à divers traitements de couleurs etc. — bah, quelques paires de photos sauvables.
Les hirondelles sont de retour, occupation des nids, et les petits.
Lundi, réveillé avec un rhume et la machine à laver. Passé tout le jour dans le brouillard cervical, à me vider par le nez. Il semble que ces rhumes, tout de même peu courants, me servent de sonnette d'alarme : il faut dormir. Écroulé au soir ; pimpant au réveil.
L'autre jour au matin, révélation : si j'aime tant que ça mon temps "libre", j'aurais bien mieux fait de persévérer dans la voir de l'agrégation, de philo, d'anglais ou autre. On a choisi le commerce, un peu d'argent de suite, et les livres. Bah !
Ces derniers soirs, des couchers de soleil simplement magnifiques.
Au passage, une interview très sympa de Jacques et d'Alban au sujet de la découverte de la fameuse photo inédite de Rimbaud adulte.
Temps de se préparer pour le reste, les cours, les gamins, banque et Poste, aussi.
Allez !
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