Fin octobre dernier — je sais, je sais, on fait ce qu'on peut —, l'ors que la famille était de passage, on les mena à la tour Tsutenkaku, située au sud d'Osaka, peu ou prou entre les stations Tennoji, Dobutsuen-mae et Nankai Namba.
L'avantage de descendre à Tennoji, c'est qu'on peut se permettre un petite ballade à travers le zoo, ou à défaut au-dessus de celui-ci, via la voie aérienne qui le parcourt.
Osaka la nuit c'est pas mal non plus. Peut-être même mieux que de jour, d'ailleurs.
S'il ne pleut pas, hein.
Une réplique patchinko-esque du château d'Osaka, pas mal foutue.
La bestiole :
La vue du sommet est sympa comme tout.
L'ascenseur illuminé d'un ciel étoilé est kitsch comme il faut.
La tour date de 1955 ; mais au Japon le kitsch n'a pas d'âge.
La mascotte du lieu :
Billiken est le dieu des choses telles qu'elles devraient être — de quoi contenter tout le monde.
On remarquera d'ailleurs que la plante de ses pieds est usée à force d'être touchée par les pèlerins et gyaru télé-lobotomisées.
Les Japonais font vraiment des dieux de n'importe quoi.
Dites-leur plutôt, puisqu'ils se fichent de l'histoire, que c'est une statue américaine.
Ça fourmille, sans surprise.
Osaka c'est plus grand et plus peuplé que Paris.
"Oh, Billike----n !"
Les dessous de la tour sont pleins de restaus, amusements et clubs divers. Et de yakuzas, aussi.
Voilà.
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