Mardi, au matin, bientôt fini.
Grisaille encore, et humidité, chaleur. Ça lasse.
Les jours s'enfilent sans grand changement — ni congé, d'ailleurs. Un regain de l'euro nous arrangerait bien. D'autres choses encore, mais il ne sert à rien de demander la lune.
Le goya est en train de coloniser la rambarde du balcon. Temps de déployer un filet.
Occupé par AJB, et cours inopinément tostifs — ils pourraient prévenir un peu avant. Tss.
Il y a encore quelques années ce Paradis des Fumeurs, le Japon serre la vis de la tolérance envers le tabagisme. Les organisations gouvernementales ont multiplié les bandes annonces de "sensibilisation" ; les compagnies ferroviaires tokyoïtes ont banni la cigarette des wagons, des quais, de l'enceinte des gares et JR a généralisé à l'ensemble de son réseau ; les zones citadines non-fumeur (particulièrement dans les quartiers denses de Tokyo, comme Shibuya) ont fleuri ; en octobre le prix du paquet augmente ; et à présent même dans nos gares habituelles de quasi-campagne, les cendriers ont disparu du bout des quais de certaines gares... Quelle misère et peau de chagrin.
Il est certain que les "manières" japonaises sont en fait très-loin de l'image qu'elles ont dans l'imaginaire occidental et, dès que personne ne regarde (ou fait mine de ne pas regarder ; ce n'est pas de l'interdit social intégré, c'est une pression sociale : différence capitale), le mégot finit dans le caniveau, dans la rivière, ou où il peut si le cycliste s'en mêle. Enfin bref.
Il y aurait tant de choses plus importantes dont s'occuper au premier chef, dont certaines d'intérêt de santé publique, ou financière, d'ailleurs. On peut toujours rêver.
En parlant de serrer la vis, il semble que les éditeurs de manga viennent de frapper un grand coup : une grande part des sites de trans / scanlations viennent de fermer boutique en quelques jours. Alors que le succès des mangas à l'étranger doit pour beaucoup à ces groupes bénévoles de fans qui traduisent pour les fans. Allez savoir l'idiotie de la chose. Il faut croire que les éditeurs jugent l'intérêt suffisamment acquis pour se permettre de couper une part de la branche sur laquelle ils trônent. Enfin bref.
On acquiert pas mal d'affiches des années 1970, ces derniers temps. Superbes pièces ; mais une plaie à prendre en photo dans l'exiguïté du logement japonais.
Le soleil manque en ces jours ennuagés.
Vu le temps que demande, tout de même, un update quasi-journalier, je me prends à vouloir espacer les billets. Cela serait sans doute déjà fait si je ne voulais montrer tant de photos — on se pourrait pourtant passer de la plupart...
Allez.
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