Dimanche, au matin.
C'est grisaille, grisaille. Il pleuvra bien assez tôt. Le soleil manque. Fond d'air humide. Tiens, idée de nippeptie sur la saison des pluies — il y a matière à.
Pas de jour de chôme cette semaine non plus... C'est lassant.
On ne fait que passer, ce jour.
Très fatigué ces derniers jours — hier dormi trois heures au retour des cours du matin, n'arrivant à rien.
Pour être réveillé par la compagne qui rentrait voir le foot (le Japon a perdu 0-1 contre les Pays-Bas). La grosse tête patrioto-nationale légèrement moins marquée que pendant les jeux olympiques, d'hiver d'été peu importe ; mais le Samuraï Nippon est toujours là, et c'est fatiguant. La parenté d'attitude avec la Corée du Sud — beaucoup de monde ici a jubilé quand elle a perdu contre l'Argentine, forcément.
Amusant de constater, par ailleurs, que le "rival" du Japon, dans l'imaginaire collectif, ce n'est pas la Chine (dont l'impression mentale se situe quelque part entre le pays de l'insécurité et de la saleté, et un marché d'intéressés potentiellement fructueux — exemple —, allez savoir), mais la Corée du Sud. C'est qu'il y a des anguilles sous le paillasson. Bah.
Ces pages ont besoin d'un lifting visuel : ça ne me va plus du tout.
Avancer dans les bouquins, et sous peu prendre quelques jours pour réfléchir aux nouveaux projets : on n'y parvient, dans la presse de la routine quotidienne.
L'autre soir, conversation entre deux japonaises, respectivement 21 ans, célibataire et 36 ans, batsu-1 (divorcée une fois) :
— Donne-moi envie de me marier !
— Il faut se marier si la vie chez les parents n'est pas confortable.
Le plant de goya a entrepris l'invasion du blacon ! La jardinière de mauvaises herbes ressemble à un train bondé ! Et je trouve ça chouette.
Allez !
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