Mercredi, au matin.
Ça ne pleut pas mais ne saurait probablement tarder !
Le végétal exulte. On pourrait se reconvertir dans le commerce de plants de basilic ?
Après une journée d'hier d'agacement, de fatigue — j'aurais dû me coucher tôt après Hamamatsu et les cours qui suivirent, la veille — et de désenvie, les neurones positifs se réveillèrent après minuit, et le plic-ploc de la pluie me fut chanson. On avança bien dans quelques petites choses jusqu'à tard.
Parce que bon, on n'aura le temps de rien ou presque, ce jour.
Achat d'une étagère, enfin, l'autre jour, qu'on a montée hier. Made in Thailand, ce coup-ci — je crois bien qu'on a tous les pays peu chers assemblés en quelques mètres carré. La dernière venue est aussi la plus mal finie — toutefois un poil plus solide que le best-seller Billy d'Ikéa (made in China), qui ne supporte pas même les bouquins, finit en courbes impressionnantes et fut reconvertie en casier à chaussures (pas les miennes, n'est-ce pas, qui tiennent, elles, dans une dizaine de centimètres).
N'empêche que le légo sylvestre prit une bonne partie de la matinée — c'est qu'ensuite il fallut la remplir, répartir à nouveau les bouquins, &c. Pas encore terminé, d'ailleurs. Fatiguant, peu productif — juste un peu de ménage et vide au sol, quoi.
La pluie et l'humidité ambiante, la perte de lumière subséquente, touchent au moral — peu amusant la plupart du temps.
Pour en rajouter une couche, on a droit au foot, forcément — bruit constant, proche d'un monstrueux essaim de mouches, grâce aux trompes des spectateurs, les déblatérations idiotes des commentateurs, et la rengaine du Samouraï Nippon, sur fond de Shibuya en paradigme bordelique de liesse nationale. Tiens, où est le baseball, d'ailleurs ?
Il faut transcrire un bulletin scolaire japonais (2e année de primaire) en bulletin scolaire belge pour un élève, eh bien, qui part en Belgique pendant quatre ans. L'hypocrite Yoku dekiru / Dekiru / Mou sukoshi m'a laissé perplexe, de même que les catégories de notation, infantilisées au possible. Difficile de trouver point d'accroche avec le système de notation belge. Transcrire les notes scolaires relève aussi du surréalisme.
Le nombre de parents qui ne poussent pas les enfants à faire leurs devoirs... Ou, presque inversement, à faire les devoirs donnés par les cours du soirs, cette fameuse juku, plutôt que ceux donnés par l'école. Enfin bref.
Rendez-vous à dix heures avec la maman — une belle femme de 39 ans, un peu trop stressée toutefois — pour rédiger au propre ce bulletin.
Allez.
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