Samedi, à mi-di.
Il pleut. Sans surprise.
Ce matin, petit-déjeuner dehors — là aussi il y avait long.
Et taille du plant de goya, qui prenait un peu trop ses aises, mis en filet dans la foulée.
Premier jour de chôme depuis — pouh, je ne sais plus.
Yoyo et retournement de veste intepestif des media divers, concernant l'équipe de foot du Japon, qui se débrouille en tout cas bien mieux que ce que tout le monde (c'est à dire pas grand monde d'intéressant) pensait — ou comment passer du bashing malveillant à l'encensement abusif virant à la divinisation : dans les gros titres hier, l'entraîneur était mis au côté des kamis et de bouddha, après qu'on lui a demandé maintes fois de démissionner, quelques semaines plus tôt...
Je sens qu'on n'est pas prêt d'avoir les oreilles épargnées par la rengaine Samurai Nippon. Par ailleurs, il faudra qu'on m'explique un jour qu'est-ce que cela veut dire, car je ne vois aucune obéissance totale au maître, ni mort honorable ou empanachée.
Au passage, expliquez-moi aussi ce qu'est l'âme nippone — Tamashi !!! — qui donne au Japon toutes ses victoires. Une sorte de dieu capricieux ?
Au moins les oreilles en prennent pour plus léger quand c'est la faute aux grandes jambes des adversaires, aux arbitres, à l'altitude, à la pelouse si différente de celle d'en terre de Japonie, &c.
Alors que bon, c'est si dur que ça de profiter bon-enfant d'un match ? je pensais que le fair-play ne se cantonnait pas au terrain. Enfin bref.
Envie de lire un truc entraînant — rien sous la main dans le genre.
Préparer le cours de demain, continuer les notices et le tri des photos de bouquins, répondre à courriels divers. Un peu la flemme.
On siestera probablement.
Allez.
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