Ciels 1000 Vacances Et bla


Mercredi, au matin.

Chaleur et soleil, comme tous ces jours derniers. On ne s'en lasse. Un poil couvert toutefois l'huy : que cela se lève.

En vérité de très jolis ciels au soir — on fera peut-être un billet de couchants. La mémoire joue possiblement des tours ; mais les ciels les plus impressionnants, le furent du balcon parisien — quelques plafonds de Paris. Ça ferait un bon titre pour quelque chose.

Tiens, de peu et AJB viennent tous deux de dépasser les 1000 billets — pas débutés en même temps toutefois, et le temps que prend la rédaction d'un billet, n'est non plus identique (entre une et deux heures pour AJB : faites le compte...). Enfin bref, 1000 ou pas mille, ça ne change, ci ou là, rien à rien : bonhomme de chemin.


Ces vacances ? tri de photos, pour le bentô entre autres, bouquins & AJB, préparation de rien ou presque, et moral pas bien haut, désenvie très-générale.

On nous a bien fait comprendre que les vacances ne sont pas un concept japonais — c'est juste bon pour les occidentaux flemmards qui ne veulent pas bosser. Ibidem pour les gamins : quatre, trois, deux semaines de grandes vacances c'est encore trop, on les envoie ci ou là, étudier. Et ça, c'est l'essence même du Japon, le labeur. Et si pas de labeur, pas d'oseille.

Le plus souvent, les gens qui vous diront cela, ne bossent pas, eux — elles.

À deux doigts d'être contaminé il y a quelques jours. Ne se laisser avoir pas, persévérer, résister malgré la pression.


OMG, I hadn't had a look at this immaterial paper in a long time, and I find this. Some people are really paid to spout nonsense. It's not even funny. Pas plus tard qu'hier : une maman qui tente de faire comprendre à quel point son garçon lycéen et ses amis puent, sentent l'homme et plus l'enfant : un crime en soi. Bah.

Au soir, quand la compagne en a assez — incapables de prendre sur soi, ces Japonais ; ) — de la chaleur, l'air conditionné reprend son droit dans le salon où je ne suis pas. Je n'y suis pas mais vis l'inverse, le bureau donnant sur la véranda, où se trouve le ventilateur de la machine, qui vomit de l'air à 50-60°C — ou plus ? —, qui arrive gentiment jusqu'à moi par la porte-fenêtre ouverte. Le confort est une drogue légale.

Bon, il faut se bouger, aller démarcher, trouver local.

Allez.


2 commentaires:

Lionel Dersot a dit…

L'auteur de l'article du JT est effectivement payée pour produire chaque semaine du vent chaud odorant. C'est le JT qui permet cela, dont la fonction a toujours été cela, entre donner à lire de l'anglais pour les apprenants, et faire bailler ou contenter les blancs anglophones avec des généralités, des conseils bien ethnocentristes et l'impression que ce média a une quelconque valeur locale. Amy Chavez profite du système qui profite d'elle. Le stade suivant, plus difficile, est d'avoir une chronique tiède de blanc écrivant dans un quotidien japonais, le JT étant un quotidien satellitaire.

Comme beaucoup d'autres choses, mon conseil est de ne plus la lire, sauf si on aime se piquer les mains avec des orties.

a japanese book a dit…

Bien d'accord. Régime informatif strict / abstinent depuis une dizaine d'année...
Ceci dit, c'est lecture recommandable aux râleurs : occasions à n'en plus finir !