Dimanche, au matin.
Il fait lourd, le ciel est blanc, le goya arrive au plafond, c'est congé, on vient de terminé l'update demi-quotidien d'AJB, coup de fatigue.
Le vélo, fourni par le boulot (c'est trop aimable), trop petit (selle) et trop grand (le reste), mal foutu, quoi, abîme les genoux.
Assez amusant, en un sens, déprimant en un autre, pour être significatif de tant d'autres choses, de voir ces petites mamies et enfants sur ces grands vélocypèdes ridiculement faits. Impraticité, manque de jugeotte, de "bon" sens — oui oui, ça existe absolument, le bon sens, mais c'est une notion inconnue sous ces latitudes.
Un article important et documenté (in English) sur la loi et son appréciation au Japon.
Sans trop pousser, cela fait parfois penser à du Kafka — la loi faite ou interprétée pour la protection du système qui la génère, et au diable la légalité. Textes et jurisprudence inaccessible, manque de transparence qui vire à l'obscurantisme et à la discrétion subjective. Et qui dans l'appareil (échos soviétiques), aurait intérêt à un contre-pouvoir ? qui serait, de toute façon, corrompu lui aussi. Et le Japon est en Asie (bis, tris, je ne sais plus) : collusion, népotisme, intérêt de caste, argent liquide, etc.
À lier avec l'assistanat de tous les instants, et l'abandon qui suit la mise hors-circuit.
Au passage, les âges légaux au Japon. Âges Lego.
Encore un sumotori rayé de la carte — celui-ci pour avoir touché au paris, censément illégaux au Japon, quand ça arrange, hein, puisqu'au dernières nouvelles les pachinko fleurissent. Le scandale public, pour une personne en vue, se solde quasi-systématiquement par son effacement littéral : on efface toutes traces, fait comme s'il n'avait jamais existé. Jolie mentalité.
Rory Gallagher dans le lecteur.
Flemme de me mettre aux notices — on fera probablement autre chose.
Un film ?
Je sens la désenvie poindre.
Allez.
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