Lundi, au matin.
Tempête depuis hier soir — il a fallu arrimer les plantes, en particulier les plants de basilic, qui ont atteint des hauteurs conséquentes — rien à voir avec les trois mètres de goya-chan, toutefois.
On se dépêche.
Vraiment du mal à me bouger pour faire les choses qu'il faudrait pour les projets qu'on a.
Il faudrait mettre certaines choses en pause pour s'occuper des autres plus urgentes — entre autres aller discuter avec le centre des retraites — qui me téléphone toutes les semaines, merci à eux — pour négocier une réduc'. Eh oui, ici on marchande avec les autorités. On répète à plus-soif : le Japon est en Asie. Pays moderne, c'est ça, oui. Tsss.
Arrivé à une forme et un degré de simplicité qui ne me déplaît pas, sur le bento à photos. Le lay-out ne bougera pas pendant quelque temps, m'est avis.
Encore pris aucune photo ce mois-ci — il y a des jours comme ça, qui se suivent. Le piètre état de l'appareil, et le laxisme climatique, ne forcent pas la main. Non plus la perspective des heures de tri et retouche à chaque fournée conséquente. Bah, d'autres choses à faire, et comme à l'habitude du retard conséquent dans le tri des photos des mois précédents — se décider à attaquer octobre 2009...
Longtemps qu'on n'avait jeté un œil sur cette mauvaise feuille de chou nipponophile — mis à part l'eau accessoire au moulin de debito, ça me fait bien marrer cet ishi-denshin (caricature du mode de communication d'une lycéenne occidentale avec l'autre sexe — au diable la tradition), étant donné qu'un des griefs que font les Japonais (qui osent en parler, c'est-à-dire qui ont assez d'âge pour n'en avoir plus rien à faire, des règles non-dites) aux Japonais, c'est qu'il est impossible de se comprendre, quiproquo et mésententes à la clef, du fait de cette subtile (changez quelques lettres) communication muette (dont l'avantage n'est par ailleurs pas de préserver paix et perfection, mais d'éviter le stress d'un mode possiblement confrontatif — pour celui qui parle, bien sûr : au diable le prétexte de faire passer les sentiments de l'interlocuteur avant les siens).
Ajoutez le tatemae, l'ura de l'ura, sçavoir, le fait de dire le contraire de ce que vous pensez pour, censément, être agréable à l'interlocuteur (c'est ça, c'est ça), et vous obtenez une belle tambouille d'incompréhension et de non-communication, improductive au possible, en tout cas inadaptée à la gestion d'une entreprise contemporaine qui doit réagir au quart de tour. Ceci dit, les jeunes n'en ont, de plus en plus, rien à faire — sauf les filles, bien sûr, puisque le jeu unilatéral et femelle du Devine ce que je pense, est universel, n'est-ce pas.
C'était élection hier. Le taux de participation à 58 % semble-t-il. La droite se requinque...
Ma cotisation sécu a diminué quasiment de moitié par rapport à l'an dernier : très content.
Manger ces bananes qui commencent de mollir dangereusement.
Allez.
2 commentaires:
Les réponses à un sondage du Nikkei émanant de personnes qui n'ont aucunen expérience de la diversité culturelle sinon que dans les émissions de cuisine à la télé sont prévisibles, formatés et inintéressantes sinon que comme vecteur de génération d'un malaise. Il est important d'un point de vue d'hygiène mentale de se protéger en évitant ces lectures là, y compris les commentaires. Le spleen de l'occidental n'est pas assez analysé et mène à des répétitions de schémas communs et de névroses redondantes. Il s'agit de la rencontre de deux ethnocentrismes avec des valeurs fondamentalement opposées. Alors tous les écrits, de ce Japon autrement, des habituels commentateurs du Japan Times, de Karyn Poupée et consorts ne valent le détour que pour l'observation du syndrome et de ses symptômes. Mais au bout d'un moment, cette observation aussi devient un peu lassante, parce que tout s'explique et devient prévisible, des réponses aux questions, des réactions et des mutismes.
Les sondages et les questions qui appellent les réponses, c'est un peu comme le formulaire de chez mon médecin, Toussez-vous Oui ou Non : quantitatif dualiste, jamais qualitatif subjectif : c'est trop de boulot. Si l'on ajoute Un peu entre les deux c'est pris pour un Oui, ou compté comme bulletin nul.
Spleen est peut être un bien grand mot, je ne sais si ces occidentaux exilés volontaires le méritent, sauf si l'on pense à Baudelaire en Belgique crachant sur les Belges — là il pourrait prendre un sens intéressant !
Toute station, la position figée, lasse — du mouvement, du mouvement ! il faut de la pensée et réflexion aqueuse, curieuse et sans forme.
Ce n'est pas avec mes va-vite et le temps qui manque, que je pourrai montrer ce que j'appelle.
Merci pour le commentaire.
Enregistrer un commentaire