Samedi, midi.
On attend toujours la pluie tant annoncée due au typhon. Comment ça C'est passé ?
Chaleur, ciel blanc et cigales curieusement timides, petit vent.
Un petit mélange inter-saisonnier, pour les photos du jour.
En caleçon rose, serviette dans le dos qui récupère la sueur qui perle. Ahem.
Hier soir kushikatsu chez Ajisai — il y a avait long — avec un couple inconnu, la donzelle étant la petite sœur du photographe de la revue par laquelle la compagne fut interviewée au sujet des magasins d'objets scandinaves à Kyoto — vous suivez ? Le mari est estonien, les deux étant revenus au Japon depuis quelques mois seulement.
On a bien bu, bien mangé, bien discuté — il y avait long, aussi, qu'on ne s'était gratifié d'une tranche de conversation occidentale (critique et non-formatée, bâtons rompus), ce qui nous manquait tout de même. Après coup la compagne nous avoua trouver ces discussions sur la politique, la religion, les expériences et le vécu personnels, l'art, etc., complètement stériles : on ne sort pas d'un moule comme on veut, n'est-ce pas. Bah.
Un peu de mal au réveil, mais le shochu laisse le crâne indemne : magie appréciable.
Goya-chan fait une sale tête.
Bon, on ne fait que passer : update d'AJB tout le matin, et Kyoto cet après-midi et soirée, pour petit tour et concert d'Oshima Yasukatsu chez Jittoku — entre autres avec le Bayashi, qu'on n'a pas croisé depuis plus d'un an.
Ah, douche en vitesse, déjeuner.
On dormira dans le train : deux heures et deux changements : Kyoto c'est pas la porte à côté.
Allez.
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