Entre-deux Artifice Et bla



Mercredi, au matin.

Bleu, chaud. Ou blanc, en monochrome.

Levé tôt ces derniers jours, les cigales font fanfare.

Le moment de hausse du prix des clopes approche. Temps de délocaliser ?

On n'avance dans pas grand-chose.




Ce nouvel appareil-photo ? Mis à part le fait que des photos à 12Mp pèsent plus lourd que des photos à 5Mp, et que cela me pose un souci de place sur l'ordi, on va dire que ça va. Le boitier est un peu petit (sentiment de danger accru quand on le tient à une main — ça ne facilite pas le zoom/dézoom, passé au dos de l'appareil —, ce qui m'arrive tout le temps, l'autre étant en général occupée) mais ça tient vraiment dans la poche. Gain de masse par rapport au précédent : forcément une batterie au lithium ça pèse moins lourd que deux piles LR6 1,5V. Du côté des photos, le rendu est plus typé : un contraste accentué par défaut. J'ai viré la correction automatique des blancs, vraiment agressive — du coup c'est la correction automatique des couleurs qui s'en mêle, il faut creuser. La stabilisation d'image est un luxe appréciable, en particulier pour les temps de pause supérieurs à 1/5 de seconde. Voilà pour les premières impressions.

Ah, pour ceux qui ne voient pas, et je ne blâme, voici l'ancien, et son œil poché. Je lui ai vraiment fait tout subir ou presque, et l'ai trimballé quotidiennement en poche ou sac.

Facebook est assez incroyable — gens dont on n'a entendu parler pendant vingt ans, qui font surface. Amusant. D'autres l'utilisent comme moyen de publicité commerciale agressive : là, on brise le contact, et pas de pitié pour les croissants.




Un peu démoralisé par la part d'artificiel permanente de la vie quotidienne au Japon. On vous dira le contraire, que les Japonais sont proches de la nature, etc — la plupart ne savent même pas ce que c'est, la nature, ayant vécu toute leur vie en ville, et qui n'en bougeront pas. Même le blabla des saisons — juste une occasion de festivals aux origines des plus floues, souvent simples prétextes commerciaux, saisons occasions aussi de complainte sans fin — il fait froid il fait chaud il y a du pollen etc. etc. C'est à se demander pourquoi la plupart vivent ici — probablement parce que c'est comme ça, et que se plaindre fait du bien. Et cette diablerie d'air conditionné. Des prisonniers de leur confort.

Vu qu'on sera absent de fin août à mi-septembre, on avance dans les billets thématiques : déjà à fin septembre. Il y aura de quoi voir et lire. Par contre, pas de bla : je ne compte pas emporter l'ordi ce coup-ci, histoire d'avoir de vraies vacances. Très-long temps qu'on n'a rien lu qui ne soit de la doc, mis à part les Harry Potter sur lesquels on a pu tomber ici.

Allez.



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