Froid Champi Et bla

Jeudi, au matin.

La froidure s'installe. C'est dur. Je crois bien qu'on va enfin s'encombrer d'un kotatsu cet hiver.

Et là il pleut. Chouette. À l'intérieur aussi: le nez coule.

Il semble que les ours, à court de nourriture, descendent près des habitations un peu partout au Japon — dans les zones rurales, j'imagine. Ça me fait juste penser que j'aimerais, moi aussi, hiberner.

Hier soir, regardé d'un œil — concession conjugale — My Darling wa Gaikokujin. Tout est vraiment mauvais, du script au jeu des acteurs. Debito y avait consacré quelques lignes, je ne sais plus quand. Quelqu'un a un bon film sous le coude ?

En attendant, la saison des bains va reprendre sous peu. On aimerait bien avoir le temps de tremper.

Fruits et légumes sont chers (ils trouveront toujours une excuse ou deux, là c'est le temps qu'il fit cet été, et le manque d'eau). En contrepartie, il semble que les matsutake tombent à moitié prix, soit environ 1000 yens l'unité (la petite unité). Ahem.

Je ne sais s'il y a lien avec les ours. Ou avec le dernier scandale alimentaire en date, ces champignons empoisonnés en vente en supermarché (par chance les atteints étaient accompagnés lorsqu'ils se sont écroulés : ça laisse préjuger de découvertes peu plaisantes dans les mois à venir, des amateurs non-accompagnés, morts, eux, et l'on n'en dira probablement rien) — qui par ailleurs ne fit pas tant de bruit que cela, puisqu'il est japonais-japonais : c'est bien plus drôle quand le souci vient de Chine, par exemple, n'est-ce pas. Tss.

Quelques vieux scans et refontes dans le bentô, ces derniers temps, par-ci par-là.

S'occuper des tirages originaux et des affiches. Ça n'en finit pas. Les photos des ères Meiji / Taisho ça va, mais vous avez déjà essayé de prendre en photo des posters dépassant le mètre ? une plaie. Qu'on remet toujours à plus tard, à tort, bien sûr.

C'est pas tout ça, c'est mise à jour.

Allez.