Mardi, au matin.
Une nouvelle semaine commence. Bah.
À présent c'est soleil. Froid mais soleil. Que cela dure, car c'est toujours cela que les Chinois n'auront pas. Eh.
Rien à voir, mais le nombre de Japonais qui se plaignent d'allergies etc. à cause du nuage de pollution ou des sables toxiques en provenance de Chine, ne se comptent pas sur les poils du nez. Eh.
Café, nécessité matinale.
Dimanche, tour dans le centre d'Osaka — il y avait long. Umeda, Hanshin, expo de Fyn — joli stand, jolies choses, ça vaut le coup d'œil. Il fait une chaleur étouffante dans ces grands magasins, au moins vingt degrés de plus qu'à l'extérieur — quel gâchis. Et un monde fou. Ce fut un tour aussi rapide qu'il se put.
Au retour, décidé d'aller voir si l'on pouvait compléter ces séries de manga. Par inattention, descendu une station plus tôt sur la Midosuji : Kitahanada au lieu de Shinkanaoka. Et 150 yens à la poubelle — 1,35 € au cours actuel — pour une station. Rien trouvé, qui plus est.
Ensuite, à pattes jusqu'à la station suivante et un peu plus loin, pour le Konan de Nakamozu — de ces grands home centers — et une scie à métaux : parmi le trousseau de clefs perdu (pas par nous je pense, mais c'est une autre histoire qui m'agace rien qu'à y penser), se trouvait celle du cadenas de la boite au lettre, qui à compter de ce jour s'en passera. Après mainte fouille, trouvé ce qu'on cherchait.
Acheté au passage un agenda pour 2011 — le moins cher, et pourtant environ le double du prix de la scie (890 contre 480 yens). Tss.
On était parti de chez soi à 14 heures — retour à 19. Quel perte de temps — les transports, principalement, n'est-ce pas. Du coup, la visite chez Kyoko-san et son nouveau-né fut remise à plus tard, une fois encore. La contacter, et d'autres gens à qui l'on n'a donné signe de vie, malgré attentions, depuis trop long. Chaque jour est trop court.
L'embargo sur les colis à destination des US, décidé par Japan Post (Yamato, DHL, etc. fonctionnent), commence vraiment à m'agacer : surenchère de toutou bien dressé — c'est dans ces détails qu'on voit que le Japon n'est, politiquement, qu'un laquais des US, et que le SP japonais des bas-étages n'est qu'un ramassis d'inefficaces indifférents (la JP fut privatisée, mais dans les faits c'est autre affaire). Beaucoup de sources d'agacement, ces derniers temps, oui, qui, bien sûr, n'ont de source qu'en soi. Mais bon, comme on l'écrivait hier ailleurs, c'est bien plus simple de blâmer l'incompétence des autres — le tout étant en fait de faire avec cette incompétence, n'est-ce pas.
Bien remonté ces derniers jour — on s'en passerait bien pourtant.
Allez.
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