Jeudi, au matin, presque fini.
C'est soleil, c'est plutôt doux, ça ne fait pas trop mois de décembre — décembre ! incroyable qu'on y soit — mais c'est comme disait J, ceteris paribus, Soixante-dix ans, on y arrive, tu sais ! (penser à la retraite, etc.)
C'est aussi empressement monumental, c'est de coutume, mais plus encore.
On ne fera que passer.
Première mort dans le cercle des élèves papys-mamies, 65 ans et crise cardiaque dans le bain — dommage, c'était la plus agréable et dynamique — ancien prof de japonais dans le public, faisait beaucoup pour le soutien des anciens alcooliques (son mari en est) et la prévention, l'information afférente — sujet ignoré, encore un, au Japon, où l'alcoolisme traditionnel (salaryman, retraité désœuvré) et récent (jeunes femmes, ados) est catastrophique.
Chose peu courante : à l'enterrement, la famille restante n'acceptait aucune donation (il est de coutume que chaque personne ou groupe venant donner respects, donne une enveloppe particulière, avec billets dedans, bien sûr, à fin de participer aux frais, souvent colossaux, des funérailles et du service).
Enfin bref, c'est pas drôle, ça surprend, c'est inévitable.
Grignoter quelque chose avant de filer.
Ah, l'interdiction sur les colis individuels à destination des USA vient d'être levée : c'est pas trop tôt. Soulagement. C'est reparti comme en 40 — où ça ne devait pas être drôle non plus, les bandes de zouaves — micmac historique que les spécialistes daigneront oublier.
On ne faisait que passer, bis — disclaimer, il faut croire.
Allez.
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