Dimanche, au matin.
Gris et froid, sans grand changement, sinon qu'il neigeotait hier, qu'il pleut aujourd'hui.
On déploie les couvertures — le bureau-bibliothèque n'est pas chauffé, la grande porte-fenêtre n'est pas isolée.
Le café chaud aide un peu. La clope est là par habitude, malgré le rhume violent qui prit hier au sortir du bain — le choc thermique — et continue chokochoko ce jour.
Hier dîner de noël / bonenkai — enfin abandonné le nabé de crabe, qui lasse, pour temakizushi. Plutôt bonne soirée. L'une n'a pu venir cause fièvre.
Échange aléatoire de cadeaux — l'on devait préparer un sac de choses dont on ne voulait plus. Je me suis rendu compte, en choisissant ces choses, que je ne possède quasiment rien, mis à part quelques bouquins de lecture et de grammaire — tout le reste c'est encore des livres, pour AJB. Bah. Bien loti dans le tirage au sort, la moitié ayant fait le bonheur de la compagne — chaussons faits main, un sac de même, diverses petites choses.
Le nabé de crabe arrivera toutefois au nouvel an : peu impatient d'y être.
Un autre café.
Yurakucho Seibu-ten ferme ses portes (et les reste) : la crise des grands magasins et du porte-feuille des femmes au foyer continue.
Ce matin, à la télé, compte-rendu de l'échec des modèles américains et danois, à l'aune des sans-abris, alcooliques, drogués et suicidés. Les Japonais feraient mieux de se pencher sur l'échec du modèle japonais. L'art autruchiste a des limites.
Ah, la pluie s'est muée en neige épaisse. Non qu'on espère pouvoir y faire un brin de ski.
Allez, au boulot.
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