Lundi, au matin.
Même ébloui par le soleil hivernal, la tête est dans le brouillard. Difficile réveil et rhume latent, à nouveau.
L'herbe, dehors, a roussi : c'est qu'il fait froid la nuit.
La pointe des quelques degrés de la chambre à coucher au réveil — merci aux fenêtres-fantômes japonaises.
Les cartouches de clopes achetées juste avant l'augmentation drastique du prix de la cigarette au premier octobre, sont bientôt terminées...
C'est décembre. Et toujours pas payé la cotisation-retraite de cette année (~18万円). Automatisé les paiements pour la sécu (14580¥/mois) — c'est déjà ça. Encore le quatrième et dernier versement à faire pour les taxes locales de l'an dernier (16000), avant fin janvier. Et pour quoi ? on se demande bien. C'est pesant de finir chaque mois à zéro ou presque.
Et il faut penser aux cadeaux de noël, aux billets de train pour Tokyo et Nagano au nouvel an, Shimane en février, aux billets d'avion pour la France en mai...
Du coup, on limite les achats de bouquins. Il faudrait cesser complètement pendant un mois ou deux, histoire de se refaire une santé financière. Eh.
La série des 36 vues du Mont Pico de François Garnotel est impressionnante. C'est aux Açores (Portugal), pour ceux qui se posent la question.
Plein de projets, moi aussi — ni le temps ni les ressources pour les réaliser. Procrastination forcée, tout jour.
Enfin bref, au boulot.
Allez.
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