Samedi, au matin.
Grand soleil au réveil, et ça se couvre, ça se couvre...
Petit-déjeuner de tofu-tomates, boulettes de poisson, broccoli, d'étranges végétables chinois. Et café.
Lessive : ça pend sur le balcon.
Il y a quelques jours, S émit la possibilité d'intervertir chambre à coucher et bureau-bibliothèque, celle-ci plancher, celle-là tatami, plus grande (S n'aime ni futon, ni tatami, nid à moisissures diverses). C'eût été chouette, si les tatamis pouvaient supporter une tonne. La discussion prit fin. Ce matin, au réveil, S relance la chose, on zappe le contre-argument (à force, il faut croire qu'on devient vraiment un toutou bien dressé à n'émettre aucun jugement critique) et commence à bouger les bouquins. Puis on se rappelle que les tatamis, c'est de la paille et du vide, et que des étagères pleines à craquer, ça n'aime pas trop. Petite et fausse joie.
Que se passe-t-il dans le monde qui me touche autrement que par les yeux ?
Je rêve d'un retour à une époque pré-supersonique, pré-téléphonique, où cela se passe à dos de cheval, à pied, où les nouvelles lointaines mettraient des mois à parvenir, et ce serait un peu comme les images d'une sonde intergalactique, et... Tirez les conclusions que vous voulez.
Parler pour soi et parler dans le vide.
Jour d'update sur AJB, mais pas envie.
Allez.
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