Mardi, au matin.
Gris et froid. Tout aussi gris, un peu moins froid.
Les travaux se poursuivent, et le manque de lumière. Les taches de peinture sur les vitres, et la poussière dans l'escalier, jusque dans l'entrée.
On a oublié soleil et chaleur, quelque part en tête.
De retour de Shimane. C'était mariage d'un cousin, samedi. Très nature, fleur bleue, ruban rose et baseball, comme les mariés — et pourquoi pas : probablement ce qui fonctionne le mieux à long terme. Tamatsukuri Onsen avant ça, différent ryokan, un peu plus shabby, mais 10 000 yens pour l'aller-retour Osaka / Matsue en train et une nuit en hôtel-onsen, c'est vraiment pas cher.
Trop mangé. Bien sûr, les tables ne se mélangent pas. Les plats, en revanche, arrivent à toute allure, et ça change agréablement de la lenteur traditionnelle des traiteurs traditionnels français. Ensuite, diverses occupations pour les hôtes, discours divers, coupages de gâteau, allumage de bougie, changements de robes et costumes, rires et chansons, etc.
Avant ça, l'échange des vœux — ou est-ce une promesse ? Pour une fois, pas de faux prêtre prof' d'eikaiwa, mais une speakerine à la voix un peu stressante, stéréotypée comme il se doit. Voilà.
Sinon, en pleine tergiversation, boulot, choses et autres — c'est mieux qu'au trente-sixième dessous, même si ce n'en est pas si loin, simple désaxement de point de vue.
Nième explication, reproches, rafistolage et quoi. Vivement le printemps.
Un peu faim, de choses sucrées et superflues, mais au moins on ne clope pas. Ce qui ne nous réjouit par ailleurs pas.
Allez.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire