Samedi, au matin.
Temps et températures font du yoyo, entre 25 et 40. C'est pas la mort. Surtout qu'il ne pleut pas tant que ça, et que le typhon n°6, à Osaka, c'était du pipi de chat. Enfin bref, on se croirait un peu en automne, ce matin; mais ça tapera sans doute plus tard.
Café, après anmakipan : flemme de cuisiner le petit-déj'.
Les anniversaires familiaux de fin juillet et début août.
Les cartes ne sont pas encore parties...
Le mystère derrière les sôshoku-kei — 草食系, vous savez, ces végétariens sexuels, comme si être herbivore c'est être une couille molle et un sous-mâle (car bien évidemment, c'est un terme misandre), et être carnivore c'est être un homme un vrai —, c'est peut-être en fait une plainte femelle : celle de n'être plus baisée. Ben oui, 'scusez, mais un mâle est fait pour essaimer sa semence (tiens, métaphore végétale) aux quatre vents et coins du monde, et les gènes semblent accorder prévalence aux cibles jeunes (on ne va pas donner d'âge, histoire d'éviter la prison, la biologie indique juste qu'on est sexuellement formé vers 13-15 ans, n'est-ce pas). Cela ne semble pas guère en accord avec la théorie du mariage tout ça, qui me paraît soudain très féministe (protéger femme et enfants en tenant le mari, et ses ressources, prisonniers). Retournons à nos moutons (herbivores), ou à nos lapins (qui, eux, paraît-il, baisent, bien que carotte) : 1) on n'est pas fait pour baiser (ou vouloir baiser, ce qui revient au même) la même femelle encore et encore, sorry. Jessica Rabbit le dit mieux que moi : I'm not bad. I'm just drawn that way. Et refouler ça, c'est rendre les gens malheureux : merci la société de normalisation du mal-être. 2) C'est oublier le coût, pour les hommes, de la séduction, ce truc imposé par les femmes pour jauger un homme, alors qu'un homme jauge en trois mouvements d'œil : alors pourquoi perdre temps, salive, argent, alors qu'il peut avoir ce qu'il veut pour le même prix qu'un restau (voire moins), et tout de suite ? parce que bon, l'industrie du sexe nippone, c'est pas le pet de Fukushima qui va l'arrêter, hein. Ah, j'oubliais : 3) il y en a un paquet qui doivent préférer une bonne masturbation à du sexe inintéressant. Et ils n'ont pas tort. Ou alors il y a les anciens sex friends. D'autres possibilités encore. Enfin bref, herbivore / carnivore, c'est très facile et très machiste tout ça (et par ailleurs homophobe, mais c'est un autre sujet). Alors que bon, il suffirait, la plupart du temps, que les filles y mettent du leur et se décoincent la tête et les fesses. Parce que si t'attends raide comme une planche que ton gars viennent de ton côté du lit, et qu'il fasse les choses correctement ou romantiquement (qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ?), eh ben tu peux attendre longtemps, cocotte. La seule chose, en fait qui m'intéresse dans ce sujet, est une curiosité : qui a lancé la concept ? femme ? homme ? indésiré ? inbaisé ? intéressé ? peu importe ? Tiens, j'aurais dû faire un billet à part : tant pis.
Les premières plumes des bébés hirondelles.
On oubliait : en vacances pour une semaine (vacances d'été). C'est à dire : pas de cours. AJB continue. Puis une semaine de cours, et à nouveau une semaine de vacances (o-Bon). Pourquoi ne pas accoler ces 2 x 1 semaines pour en faire deux semaines pleines ? Différence culturelle, il faut croire.
Martin Parr est vraiment un vendu, c'est le but, n'est-ce pas. C'est un mauvais photographe, mais il a trouvé le filon : il fait de la bibliographie grand public : intuition de génie.
Sur ces bêtises, allez !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire