Samedi, au matin.
Chaud et humide à nouveau, après grosses pluies hier.
La quinzaine de degrés de différence entre les intérieurs conditionnés (le train, en particulier) et l'extérieur, a une nouvelle fois eu raison d'un corps fatigué.
Les media remontés contre les assistés publics (Seikatsu Hobo — il faut bien désigner des boucs-émissaires et parasites), nourris sur les impôts des pauvres Japonais, et qui de surcroît revendent les médicaments qu'ils obtiennent gratuitement en nombre (les médecins, qui sont également pharmaciens au Japon, s'y retrouvent bien aussi).
If you want to blend in Japan, level yourself with the little monkeys: See nothing interesting, Hear nothing interesting, Speak nothing interesting. A fine variation, is it not?
Un effet intéressant du Blog : la séparation des savoirs et données-expérience, du fait de la démarche intrinsèque, d'égotisme et de subjectivité (liés, bien sûr, à ces chers orgueil et vanité). En gros : chacun réinvente le fil à couper le beurre. Des choses à creuser, pas le temps maintenant. Une moralité tout de même : si d'aucuns écoutaient les autres, ou lisaient plus, ou même réfléchissaient correctement deux secondes, ils passeraient moins pour des poires.
La religion n'a jamais été pour les morts. La religion est la tromperie de la majorité des vivants, par quelques vivants, pour tous les vivants (des sous et du pouvoir pour les uns, de l'espoir et de l'absolution pour les autres). Ceteris paribus pour, au fond, n'importe quelle société humaine.
Le danger majeur ? La télé tue le monologue intérieur.
On relit du Nietzsche, avait oublié qu'il situait (à l'époque d'HTH) l'origine de la métaphysique dans la perception du rêve, sur lequel il se penche, de fait, un peu. Intéressant, puisqu'on est, en parallèle, dans Freud. Je ne me rappelle quasiment jamais de mes rêves.
Et fond de café.
Je crois qu'on va se reposer aujourd'hui, pour une fois.
Allez.
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