Oubli Typhon Psycho Et bla

Mardi, au matin.

Oups, un jour de retard pour le bla, sorti de l'esprit, comme on dit : c'est dire qu'on est occupé.

Typhon sur le coin du Kinki, à travers Shikoku, Wakayama, Hyogo, etc. : ça en fait, des précipitations et des précipités. Et même quelques morts, du fait des rivières débordantes et terrains glissés. C'est ce qu'on récolte à raser les forêts, contraindre les rivières, étendre les terres sur l'eau. Et qu'est-ce que dicta ces interventions ? mais le profit, madame. N'est-ce pas merveilleux ?

En tout cas, temps splendide à présent.

Autre signe de la fin de l'été : les grillons ont remplacé les cigales, dont les carcasses jonchent les chemins. Et le fait que l'étuve se coule : l'eau vaque l'air. Du coup, on voit loin, depuis la fenêtre, dans la baie d'Osaka.

Il est une raison très simple pour laquelle l'esprit humain est si facile à comprendre, au contraire du corps : l'esprit humain est une création humaine. On en est encore à une sorte de stade alchimique, empirique pour la création de l'esprit, de la psyché, de son conscient et inconscient (tout cela à défaut d'un mot adéquat) ; mais l'on sait très bien reconnaître les développements et conséquences (mélangez psychologie, psychiatrie, psychalanyse au lieu de les mettre dos à dos). Le fait est que : la vraie difficulté, c'est l'étude du corps. Le XXIe siècle est en cela l'exact opposé du XVIIIe. Pas qu'en cela, d'ailleurs.

Fond de café, tiédi depuis long.

Le tri continue, avance en escargot, et les papiers pour le visa de S. — il va par ailleurs falloir aller à Tokyo, vu que le Consulat d'Osaka-Kobe Déménagé à Kyoto ne sert plus à rien du tout.

Après Heavenly Sword & Dragon Saber, c'est au tour — rien à voir — du Mentalist. C'est pas mal, rappelle un peu le défunt Lie to Me, qu'on aimait bien.

Ah, il faut expédier ces colis, et r'acheter du gros scotch.

Allez.