Mardi, au matin.
Il fait chaud, il fait froid, il fait soleil, il fait pluie. C'est comme tout : ça dépend.
C'est mardi ; ça pourrait être un autre jour aussi. C'est comme tout.
On va faire vite parce qu'un peu pressé. Et puis le café refroidit vite.
Les saisons eurent le tournemain brusque, cette année, non ?
— Et une semaine dans novembre ! — Et ? — Oh, rien. Je pense tout haut.
Curieusement, des envies d'Amérique du Sud. Ou d'ailleurs : c'est comme tout.
L'autre jour mentionné. Dimanche, de sortie, et vécu. Le tatemae, c'est en fait de la schizophrénie faite habitude. Ou pas. C'est comme tout.
Au fil des rencontres, on a développé un nez pour les alcooliques. On les repère même sur le web. C'est fou. Mais c'est comme tout.
Vous êtes plutôt parenthèses ou tirets, vous ?
P. de visite bientôt ! On l'aurait bien mené au marché aux puces de Shitennoji. À faire par une belle matinée d'automne, pour ceux d'Osaka (et les autres) qui n'ont encore.
Retard démentiel dans le tri des photos (on ne fait que du bouquin : dernière ligne droite). Malheureusement (sens littéral : mauvais timing) repris le snapshot après longue pause.
Ah ah, le genre de tour du sort dont on raffole: le prophète était en fait un joujou pour messieurs.
Faim déjà. Rien ne vaut de faire du petit déjeuner un repas comme un autre.
Allez !
3 commentaires:
"Vous êtes plutôt parenthèses ou tirets, vous ?"
Ah, la bonne question !
J'étais fondamentalement parenthèses (et crochets dans les parenthèses [et rien dans les crochets]) jusqu'à ce que je lise le le Goncourt de Houellebecq - que je n'ai pas particulièrement aimé - où j'ai observé qu'il était quand à lui fondamentalement tirets.
Je tente les tirets en ce moment, mais je trouve ça moins clair à la lecture. Et plus difficile lors qu'il s'agit de le caser en fin de phrase (alors que la parenthèse s'y prête bien). L'"apposition" et ces virgules, c'est pas mal non plus...
Dans leur valeur typographique d'incise, c'est juste affaire de culture, à l'origine : la parenthèse c'est français — on va dire : latin — alors que le tiret c'est anglo-saxon.
Ceci dit, dans les plus belles proses françaises du XVII et XVIIIe, il n'y a ni l'une ni l'autre...
J'ai ma préférence pour le tiret (la parenthèse veut dire je coupe ma phrase pour écrire en passant des choses qui pourraient ne pas l'être : en gros on étale le désordre de sa pensée)(oups), mais un tiret suivi d'une virgule c'est très moche.
Du coup c'est le bordel.
Tiens vous avez raison, il se trouve que je suis parenthèse et que ma pensée est bordélique !
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