Mundi, au latin.
Le temps magnifique et contre-saisonnier de la semaine dernière ne s'est pas poursuivi ; ce qui n'empêcha pas sortie, marche, thé, marche, hier après-midi, du côté de la rue Manin et de la Villette. D'ailleurs, quelle belle arnaque et gouffre inutile que cette nouvelle salle philharmonique de Paris, pour l'instant un trou béant dans le sol, pour un contrat de 219 millions d'euros. Ils n'arrivent déjà pas à remplir Pleyel, alors là...
Apologies for the international crew passing around here, not much English these days, but there's always Google's automatic translation... Link in the right-hand column.
Clouded, coffee.
L'autre jour au soir et retour du boulot se déroulait une manifestation sur les quais du canal de l'Ourcq, juste en fance de ces deux petits bars, vous savez, quai de Seine. Enfin, "manifestation" est un bien grand mot : c'était une petite dizaine de personnes, avec trois pancartes, même pas de mégaphone, qui vilipendaient le gouvernement. En revanche, ce qui marqua bien plus les esprits, ce fut la centaine de CRS qui les serraient, en deux cercles, l'un à un mètre avec boucliers et tout le toutim, l'autre à vingt qui empêchaient les passants de passer (alors que les deux bars en question, aux terrasses pleines et toutes proches, ne furent pas dérangées dans leur consommation). Que fait la police ? ou plutôt Que fait l'armée ? Et que cela aussi, ce sont nos impôts. Au fond, si l'intérêt national (lire : l'intérêt personnel des "représentants", à l'échelle du pays, de la "nation") est plutôt bien servi, l'intérêt local passe à la poubelle. Il n'y a qu'à regarder ce qui se passe sous le pont du métro Barbès. (Et je doute que la multiplication accélérée des HLMs intramuros soit une bonne chose, en ce sens qu'il n'y a pas que Paris en France. Enfin bref.) Il serait peut-être judicieux de diminuer la part de l'armée pour financer des milices de quartier qui serviraient l'intérêt local ? et tant qu'on y est puisque c'est du local, ça doit pouvoir se faire en démocratie directe. Oui oui, démocratie directe, ne me regardez pas avec ces yeux ronds ! C'est mieux que rien. Même si ce n'est pas la meilleure manière de faire taire les mécontents. Pardon ? comment les faire taire ? Pour que tous les enfants d'une classe participent joyeusement à un jeu et s'y prennent, la dernière chose à faire est de leur demander à quoi ils veulent jouer : il faut imposer le jeu, les règles, les rôles, etc. L'enseignant même leur est imposé. Et tout le monde est content, si tant est que l'enseignant a un brin de jugeote. Oui, oui, une classe d'enfants, c'est une dictature. Je n'irai pas jusqu'à dire que la majorité du peuple a des comportements de 5-7 ans, non non : les enfants comprennent bien plus de choses que ces adultes.
Que d'hôtels murés entre Stalingrad et la Chapelle.
Que de gens qui courent (font du jogging) quand tombe le soir.
J'aime bien ce que fait Pacco, mais ça en fait encore un qui ne touche plus ni feuille ni crayon. Il faudrait faire la différence entre artiste papier et artiste numérique. En tout cas, on peut toujours attendre l'expo des planches originales, hein.
C'est jour de chôme mais presse et retard pour le salon de New York : boulot.
Allez.
1 commentaire:
J'aime beaucoup ce blog, la qualité des photos et le style d'écriture. Et puis tout ce qui concerne le japon remet un peu en place les idées qu'on peut se faire sur ce pays
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