Lundi, au matin.
Temps de mars-avril, ça soleille et ça pleut en proportions variables.
C'est jour de retrait de carte, d'achat de pile, d'OFII et de restau indésiré.
Ça pourrait être bien pire, je vous l'accorde. Mais.
Café, chaud.
Hier soir Uehara Hiromi solo au Châtelet. Elle sait s'amuser et amuser son public. Elle est encore très jeune (même si pas tant que cela) : beaucoup d'attendu et de convenu, jusque dans les clins d'œil inévitables. Et plus rock que jazz dans le côté résolu des progressions, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Il faut la mettre en groupe de rock-jazz prog avec du chant.
Ceux qui fonctionnent avec les autres par un mélange de flatterie et de commisération, forcent soit l'antipathie, soit le mépris, selon que cette attitude est commandée par l'angoisse, ou le calcul.
Tenir la bride courte à orgueil et vanité. Combattre ces réflexes d'inviter, montrer, étaler soi et choses.
Et
le
temps
de
rien.
Allez !
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