Mercredi, au matin.
Impression que l'été est enfin arrivé, grand bleu et la chaleur. Et c'est agréable.
Hier l'excellente compagnie de Y et S, terrasse puis karaage chez soi, un peu trop bu et léger mal de tête, qui n'est que fatigue.
Addiction à ces confiseries gélifiées, dont il faudrait se défaire.
Café.
Il existe probablement deux circuits mentaux : créatif, et spéculatif. Ils semblent exclusifs (mettre le pied dans l'un équivaut souvent à perdre l'accès à l'autre). L'idéal est l'association : trouver quelqu'un de fiable, et qui a opté pour l'autre type. C'est un choix, qui est une disposition d'esprit.
Du haut du 4ème, l'autre soir, tard, assisté à l'arrachage d'un vélib' par un jeune crétin maghrébin que le ramadan ne doit toucher que de très très loin. La veille, on nous arrachait la porte d'entrée de l'immeuble, pendant la nuit. Cela fit suite au délestage d'une large plaque de marbre (assimilé, plutôt) du rez-de-chaussée de l'immeuble, en façade, quelques mois plutôt. Les gens sont complètement fous, et trouvent ça normal.
Dix heures avec soi seul par jour, comme approximation du temps nécessaire aux projets personnels. Autant dire le casse-tête insoluble. Pour l'instant, on rogne sur un sommeil improfité, alors qu'on devrait probablement siester pour dormir moins.
Au fond, tout homme est érotomane.
Peu ou prou une heure de marche, entre Barbès et Bastille. La faune est plus jeune et jolie, à mesure qu'on méridianise.
Cette journée sera probablement peu productive. Prendre d'avantage de jours.
L'écran de l'ordinateur nous prendra les yeux.
Allez.
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