Mercredi, au matin.
De retour, après cette brève semaine de chôme, entre Le Brusc et Lille, train et voiture, mer et braderie. Et la chaleur verticale, inexceptionnelle, à peine amenuisée par de rares averses, et des nuits inévitables.
De retour, et chapeaux de roues, sans surprise.
De retour, et fin de café.
On en a vu, des rôtis gras sur le sable.
Si l'on ne devait retenir qu'une chose de cette semaine, ce serait celle-ci : l'ordinateur est l'opium moderne. (Dit-il en tapant sur son clavier. Mais au moins n'a-t-il pas trimbalé la bête.) On met dans le lot, sans aucune hésitation, son rejeton bling-blong, le téléphone portable, et cet hybride de smart phone. Je plains sincèrement la jeune génération présente, qui naquit pluggée, et par conséquent déconnectée. De quoi ? Est-ce une question ?
Rien acheté à la braderie — on accompagnait bien plutôt des serial acheteuses — sinon une correspondance fournie, des années 1932-1942, qu'on a commencé de parcourir par un bout puis par l'autre. Trouvera-t-on des paquets de fichiers d'e-mails de la fin du XXe siècle sur les brocantes dématérialisées du XXIIe, et cela intéressera-t-il quelqu'un ?
C'était bien, Paris presque vide.
Du Gracq ce pendant. À présent au seuil du Rivage des Syrtes.
Oups, le matin a passé, à venir et aller entre cette page et d'autres : au boulot suivant.
Allez.
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