Vendredi, au matin.
Avec ce ciel blanc et bas, et cet air qui semble de février, une neige ne serait happening étonnant.
On avale une quantité faramineuse d'Haribo en tout genre — préférence réglisse — ces derniers temps. Le sucre facile et mauvais comme compensateur de fatigue. Bah.
Et la buée de sus les vitres des portes-fenêtres.
Café chaud encor.
Ce cactus étrange auquel pousse de multiples feuilles en forme de spatule.
Fringe tourne en un mauvais Invasion Planète Terre pour son grand final : quel dommage.
Le matin, on n'entend plus du tout la sonnerie du réveil. Ni celle du téléphone. Sans effet. Ni cause ni conséquence. L'autre jour, tout de même réagi à la sonnerie du téléphone fixe, qui ne sert jamais et ne sonne qu'en cas de démarchage commercial, qu'on écourte brutalement, systématiquement.
Ces gens qui ne signent pas de leur nom un premier courriel : poubelle !
ou si seulement on pouvait se le permettre.
Amazon, c'est la mort du livre et des professions du livre, et la perte irrémédiable de leur somme considérable de savoir et de savoir-faire. Les parvenus d'affaire comme Tim Ferris s'en étonnent faussement, qui sont partie prenante et gagnante dans cette immense machine commerciale. Alors qu'en fin de compte — vous verrez si tant est que vous vous souvenez — tout le monde sera perdant.
C'est au fond cela l'entreprise de moyen terme, qui est moyen pour la fin de profit maximal : réduire la mémoire de chacun à la taille de celle d'un poisson rouge.
On sort de la douche, on sort de l'immeuble.
Allez.
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