Jeudi, début de soirée.
C'est soleil, c'est agréable. Tantôt, averse de grêle, aussi brusque que brève, comme on en voit rarement. Le vent, fort, règle l'humeur céleste. Airs de caprices marsiens.
Un jour de retard dans le bla, tout file vers la grande égalitaire, du coup on décale tout le reste, et ce n'est pas important. Un peu comme cette émission qui fait porter des costumes d'animaux fluos aux invités et leur fait éjacter des nanyakore.
Choconneries suédoises.
Jour chômé, de férie, si vous préférez, qu'on ne goûte, comme presque tout jour, de ne pouvoir s'y perdre, de ne pouvoir se concentrer et consacrer à ce que. Insatisfaction quasi-permanente et certaine.
S avait un Bilan de Compétences, hier-matin. L'interlocutrice, elle, avait un rhume faramineux, paraît-il. Une bêtise obligatoire, très rapidement expédiée : on était à peine réveillé à son retour.
Le cahier de notes mental est de sable : tout ce qu'on y trace s'efface : une plaie sans nom, réelle, et imagée. Le cahier de note physique est délaissé à un point de quasi-non-retour, ce qui nous désole tout autant. Tristesse certaine à la pensée que la part du lire et de l'écrire dans ma vie décroît sans cesse.
Décervelage réussi. Et il fait noir à 19 heures.
Les goûts et les couleurs, la mort et les impôts.
S s'en retourne bientôt deux mois au Japon. Deux mois. Cela frise la plaisanterie.
Les tarifs prohibitifs des billets de trains en vacances scolaires.
Du coup, rien. Vacance = vide.
Sushis ce soir ?
Allez.
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