Vendredi, au matin, bien tôt passé.
Grand bleu et soleil en ciel, furieuses envies en soi. On avait sous-estimé la grisaille parisienne, la lutte et le quotidien. Croire contre Rousseau qu'il n'est pas trop tard pour soi : le prosélytisme post-mortem ne m'a jamais intéressé.
Téléphone et messages sont des pis-aller auxquels on ne parvient à se faire.
Café, sandwiche.
Que le temps presse ou qu'on le prenne et veuille long, il n'en est jamais assez. Insatisfait.
Il faut probablement redéfinir intrusif. Bruits, ondes, sonneries, messages, publicité, privacy. Connectivité, accessibilité, partout, à toute heure. Et puis quoi encore ? Cherchez l'intrus. (J'écris ceci, et pourtant attends sans attendre un message qui ne viendra pas.)
On recommande chaudement l'adaptation contemporaine de Sherlock Holmes et ses six épisodes diffusés sur la BBC !
La rumeur systématique d'une télévision, au-dessus ou en dessous, très tard dans la nuit du petit matin. Les gens qui ne dorment pas, qui ne peuvent ou ne veulent, voudraient.
Expo-vente Quist et Ruy-Vidal : succès auprès des pairs et du public : ça fait plaisir.
Quand ces universitaires et critiques littéraires cesseront-ils enfin de mettre des postfaces à la place des introductions ? Dans la préface, je ne veux pas lire une ligne au sujet du roman dont je vais bientôt entamer la lecture, moins encore me voir déballer toute l'histoire : c'est la fonction de la postface. Des points de contexte etc. à éclaircir ? foutez tout cela en notes, elles sont là pour ça.
Bando Tamasaburo à Paris. J'aurais voulu le voir dans les années soixante-dix.
Allez.
2 commentaires:
oui c'est vrai le temps presse .... tes photos sont toujours aussi inspirées et le style de tes commentaires a toujours ce nerf qui fait le style. J'espère que tu vas bien, amitiés. A
Voyons-nous ! Je t'appelle.
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