Vendredi, tost-matin, nuit encor, pour changer.
Ç'a grisaillé, plu, sans surprise et comme très souvent ces derniers temps, passe inaperçu dans l'euphorie, resserre l'étau en désastre — comme ce soir, par exemple.
I was really looking forward to this.
What should we do, eh?
Fond de thé.
L'autre jour au soir, Le Pavillon aux pivoines, opéra chinois classique Kunqu, mis en scène et interprété par l'étoile onnagata du kabuki Bando Tamasaburo (on ferait bien un lien vers la bio sur AJB, mais elle n'est plus en ligne, ah ah), avec la troupe de Kunqu de Suzhou-Jiangsu comme décoration, le tout en chinois surtitré. Je (me) disais l'autre jour que j'aurais voulu voir Bando au début des années soixante-dix : d'autant plus d'actualité qu'il jouait cette fois-ci une jeune fille de seize ans (il en a soixante-trois et donnait la réplique à un jeunot peu talentueux à la voix plus haut-perchée encore). Première fois qu'on voyait cette forme de théâtre : production de temps de décadence, m'est avis, probablement en direction d'un public mâle, riche et oisif, et œuvre plus délicate que le kabuki, à l'expression des sentiments à rallonge, et à l'humour à la fois plus fin et plus cru, dont la représentation, cependant, était outrée dans les formes, costumes et maquillages, outrance soulignée, paradoxalement, par le vide voulu de la scène où une table et une chaise, au mieux, se battaient en duel. Intéressant à un autre titre, à savoir le lien profond avec les séries télévisées hongkongaises de chevalerie.
Parfois je me laisse aller à attendre de : ne s'en prendre qu'à soi quand.
L'idiotie première en matière de notes de bas de page ? les placer à la fin du livre.
L'idiotie totale en matière de notes de bas de page ? les foutre à la fin de chaque chapitre.
Il me faudrait un atelier, pour pouvoir travailler et oiser efficacement.
Aucun message ne vient jamais, la nuit.
Allez.
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