Lundi, après midi.
Coq et âne et coq : c'est le temps qu'il fait, le temps qui passe, les envies, les endroits et les places, la sienne et ceux et celles des autres, où l'on est où l'on voudrait être où l'on ne sera jamais dont on ne peut se défaire.
IE ne va pas bien. IC non plus. ID va mieux.
De petites photos, pour changer.
Smoothie maison.
Gêné, ces derniers temps, sans trop savoir pourquoi sinon probablement du fait d'habitude d'usage, par les Merci de + nom, justifié différemment ci et là (en particulier : – Merci. – De rien. ; mais : Merci pour tout). (Par ailleurs : usage généralement admis : merci de/pour + N, merci de + GV à l'infinitif.)
Littré : une merci c'est une grâce ; merci au masculin n'existait pas avant le XVIe (erreur populaire du fait de "grand(-)merci", où "grand" est féminin : cf. grand-mère) ; un seul exemple de subordonnée, pour refuser ("grand merci de la coupe", La Fontaine). Aucun exemple de merci introduisant un groupe verbal (plus tardif, XXe peut-être, popularisé par amérimécanisme ?)(l'anglais, par ailleurs, ne retient que for : Thank you for your cooperation / listening). Piste alternative : construction sur le modèle de "pardon" (mais structure syntaxique différente).
Ailleurs, et probablement le plus net et censé : merci pour + nom concret (le cadeau) / merci de + nom abstrait (votre compréhension) / merci de + GVinf.
Nuance supplémentaire proposée par d'aucuns (au-delà de la structure Merci de + inf présent valant invitation à, quasi-ordre, qui est, imo, le raccourci de : merci de bien vouloir + inf présent) : merci (d'avance) de votre aide (= merci de bien vouloir m'aider) / merci pour votre aide (passée) (= de m'avoir aidé).
Par ailleurs, dans de nombreux fora, stupéfaction à lire le snobisme de certains (qui sont très souvent des partisans inconditionnel du merci de + nom). J'invite tous ceux qui trouvent (car ils n'y ont probablement pas pensé) que merci pour + N sonne vulgaire, à n'oublier pas que merci de / pour + N est une formule moderne, raccourcie, condensée, express, probablement calquée sur l'anglais qui peut se permettre d'être économe, et que s'ils veulent faire preuve d'attention et de reconnaissance autrement que du bout des lèvres et du coin du courriel, il seraient souhaitable qu'ils mettent au placard leur avarice verbale.
I need a gun to shoot at the assholes who steal Velibs
in the middle of the night right below my window almost every. freakin'. day.
La vraie culture est un autre nom pour la curiosité.
Allez.
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