Lundi, au soir.
On s'eût cru en novembre. Depuis novembre dernier. On aurait pu être porté à supposer que cette longue période de grisaille et de froidure arrivait à terme, au vu de ces trois ou quatre derniers jours. Comme quoi faut s'méfier.
Lithuanie et Lettonie, la semaine dernière, à suivre et porter quelques sacs et paquets, sous 25-30°C et un soleil et une chaleur qu'on avait oubliés. On parlera de tout ça un autre jour. Vilnius a bien plu, ruines et possibilités, en particulier.
Thé vert nocturne et quotidien.
Difficulté à se mouvoir, s'émouvoir.
Au matin, le Métro se japonise dans ses habitudes : ça se maquille. On se souvient de cette campagne de pub, de sensibilisation (comme on dit), qui titrait "Faites ça chez vous" : dormir, se maquiller, boire, jouer au golf, téléphoner. Rajouter : cracher, fumer.
Lectures récentes : Gracq, ce qui restait du premier volume de la Pléiade (Le rivage des Syrtes, et sqq.) ; lectures en cours : la Maison Philibert de Lorrain, et Martial toujours, à pas lents.
Le raccord de ces billets est distendu.
Manquent quelques "sentiments", comme la compassion, qui nous apparaît comme un mélange d'apitoiement sur soi-même et de mise en bonne conscience.
Crise postale, de confiance en une fiabilité minimale à assurer le service minimal proposé : impossible d'être certain de la capacité de la Poste à acheminer un courrier à destination. Dès lors quelle sorte d'excuse de société de service est-elle ?
Entre principes et préférences.
Allez.
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