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Lundi, après midi.

Changement de saison brutal, l'absence de dégradé certain, ça ressemble aux changements d'heure officiels, un peu comme on tournerait manivelle, alors qu'il faut soigner les transitions, c'est peut-être le printemps qui se venge, on en fait tout un foin.

Une part de la matinée occupée à se couper cheveux et barbe, ce qu'on voulait faire depuis plusieurs semaines déjà. Divers messages auxquels répondre, savante procrastination aux airs d'excuses en blanc, fainéantes.

Café.




Où sont les vacances pour récupérer des vacances ? Photos un de ces jours.

Comment la justesse, alors que les mots se défont. Il faudrait n'avoir pas à choisir entre communiquer et séduire, et pouvoir unifier objets de conversation et d'envie.

Le phantasme de l'ami-amant et sa contrepartie femelle, qu'on entend mentionner autour de soi, qui nous interrogea il y a long et dont on revient, à se heurter aux gens et leurs têtes de bronze ; cet autre d'un ami et d'une amante dans chaque pays ou port, relents marins insensés et autre archétype d'un confort. Problématiques de l'entropie, de l'inertie, de la satisfaction et du contentement, et de la balance entre regret du fait et promesse du possible.

La science puis le chant plutôt que la glose : mots chantés et pesés.




Pour l'amour du livre, sauter bien des pages ?

Cette queue imposante, devant le bureau Navigo de la Gare du Nord, à la veille de septembre.

Le pont levant de la rue de Crimée, en panne depuis début août, qui demeurent en position levée. Soupçonnons le fait un élu derrière lequel un constructeur, ou vice versa, à fin lucrative de faire remplacer le dernier pont levant de Paris par un autre, plus conventionnel.

Toute entrée est définitive.

 Allez.




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