Lundi, après midi.
Orage bref et violent, l'autre soir, assez impressionnant, surtout pour les oreilles. Sinon ça oscille entre soleil et pluie, chaud et froid, et l'humeur suit. C'est un peu mars, quoi.
En lieu de nos modèles d'avoir : des modèles de faire et non d'être.
Les visages des cyclistes qui courent en sens inverse.
Café, glace.
Prendre ces billets pour le Japon pour aller récupérer des choses.
À chaque passage, sporadique, sur la page FB de Photobooks, je me surprends à m'étonner de la folie qui entoure les discussions sur ces "livres de photographes". On assiste à ce moment où un medium élitiste passe aux masses, par le commerce (de masse, justement), comme d'habitude (ici : appareils-photo numériques, impression à la demande, internet également comme base d'images, etc.). Une part du risible des discussions tient à ce que ce public aimant à défaut d'être éclairé s'acharne à vouloir définir ce qui fait que le photobook est photobook, et quelles sont ses variantes (pour résumer, et de manière prévisible, auto-justificative), sans pour autant connaître et penser les autres supports, et leurs rapports avec le précédent, ce qui est également sans surprise, pour d'autres raisons qu'on se lasse et s'attriste de dire.
Si le fondement de la société contemporaine est la propriété (et derrière elle, qui n'est que moyen, les pulsions d'origine génique, encore et toujours), son ciment est probablement la peur de la solitude, de laquelle le commerce engraisse.
Civilisations du crachat, civilisations du mouchoir.
Ceux qui pensent qu'Amazon ou Ebay, Paypal, etc. sont le diable qui conduira le commerce de semi-proximité à la faillite (ils ont raison) : une seule solution, le boycott pur et simple. Et j'entends d'ici les Mais, mais, mais.
Je ne peux qu'approuver l'intolérance envers les signes extérieurs d'une appartenance religieuse quelconque, étant, d'une part, pour la laïcité, et, de l'autre, contre l'affichage des marques de la folie et du désespoir. Tiens, j'aimerais assez revoir Contact.
Culture de l'image et de l'oubli.
Allez.
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