Dimanche, au soir.
Période un peu bâtarde, post-Noël et pré-Nouvel-An, mi-travaillé mi-chômé, de nuage, pluie, soleil et froidure, et la toux a commencé hier, qui empire à chaque respiration (virus en guise de cadeau de famille).
Sorti les affiches des cartons de raplatissage, qu'on a du même coup commencé à répertorier : des choses intéressantes, d'autres moins, qu'on avait toutes deux oubliées.
Thé bert.
Tantôt journée perdue chez Ikea pour diverses choses inutiles (entre autres étagères alors qu'on jette les livres par pelletées), qui devient décidément l'antre du mauvais goût pas cher et de mauvaise qualité, en plus d'être dangereux pour la santé (merci les poussières nocives au montage et les effluves dangereuses ensuite, qui ne semblent pas vouloir disparaître).
On s'amuse à rentrer des photos dans des cadres. Une préférence pour ces cadres avec passe-partout à trois ou quatre ajours : séries. D'évidence, pas assez de murs, et censure et auto-censure. On en case tout de même ci et là.
Ce lieu n'est plus ni d'imagination ni de création : ni assez de marge ni assez de jeu (comme celui d'une porte).
Remettre les choses au lendemain, puis au surlendemain, jusqu'à ce qu'elles disparaissent.
Soshite Chichi ni Naru (Tel père tel fils, wth) hier au soir, assez facile (parenté et filiation moins par le sang que par l'éducation et le temps passé ensemble ; rejet de la structure familiale bubble-city-success du mari au boulot de pointe, qui par ailleurs ne couvre en rien la structure similaire mais gynécrate, beaucoup plus typique et beaucoup moins clinquante, où l'homme est géniteur, porte-monnaie, éjecté de la maison ; la mise à l'honneur de la structure oozei-nigiyaka, version Disneyland, la famille nombreuse où les deux parents sous-qualifiés travaillottent, sans le sou mais où l'on s'amuse bien ; interrogation nulle envers le système archaïque de koseki et de jurisprudence envers les non-droits des enfants ; adresse sous-jacente, tout de même, avec la récurrence des familles recomposées, avec le seul schéma de la belle-mère : celle du personnage principal, et l'infirmière ; etc.) mais plutôt plaisant (les familiers des asadora retrouveront maintes têtes connues) et bien mené.
Photos estivales : contre-saison.
Allez.
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