Samedi, au matin.
Matin frais, levé tôt car couché tôt : grande fatigue, même si le spermocytogramme va bien merci beaucoup. Bientôt en route pour la montagne, pour une durée bien trop courte, histoire d'être fatigué au retour.
On se tâte : quelle lecture emporter, un peu lassé par les quelques en cours (les Satanic Verses de Salman Rushdie et Billy Bud and Other Stories de Melville). Probablement A Week on the Concord and Merrimack Rivers de Thoreau, qui traînait à l'étage du dessous.
Quel dommage que soleil et chocolat ne fassent bon ménage.
Café, fruits.
Ces Américains sont fous. Après la lecture de son 4HH, qui nous intéressa vivement, on suivit au blog de Tim Ferriss, qui chute considérablement ces derniers temps. Le billet le plus récent propose, sous prétexte de recherche d'efficacité, un challenge à la solde duquel se trouvent quelques milliers de dollars (on ne fait pas bouger les gens sans quelque carotte) : NOBNOM : No Booze No Masturbation : Un mois sans alcool ni porn / masturbation (le sexe à deux, en revanche, est autorisé). Bon, OK... L'alcool outre mesure, les cuites, les nuits courtes, les gueules de bois, ce n'est pas très bon pour l'efficacité au travail — voire : cela sert souvent d'argument pour n'y rien faire —, quelle surprise... Mais si c'est l'efficacité qui prime, j'opte sans hésitation pour la masturbation anti-stress, étant donné le temps et l'argent considérables que coûte une fille, et qui pourraient être utilisés de mille manières plus productive au lieu d'être distraits sans cesse. Enfin bref, je ne faisais que souligner les failles logiques irrémédiables qui font que je cesse à présent de suivre le blog du sieur. La déception commença toutefois dès la sortie de son deuxième livre, 4HB, qui définit très précisément le lectorat qui est encore le sien maintenant : le mâle de 25-35 ans, obnubilé par son corps, sa performance au pieu, et, plus généralement, préoccupé par son désir d'être le plus beau paon ou coq de la basse-cour. Ce dernier défi apporte plus qu'une confirmation : c'est bye bye Tim. NOBNOM? ROFL : NOTF.
Fin préméditée de WMT, quel dommage.
Alors que je pensais avoir fait du chemin : à quel point je peux encore être sensible à la provocation : idiot, stérile. Sans compter que c'est jouer dans la main du provocateur, et ce même si la provocation n'est pas volontaire : c'est toujours jouer contre soi. Être simplement conscient de ses forces et faiblesses. La vanité de l'orgueil. Être vain c'est être vide.
Une sauterelle en pleine Goutte d'Or ! Probablement grâce à la verdure du parc Alain Bashung.
Le choc transitionnel, de Barbès à Blanche.
Allez.
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