Jeudi, au matin.
Bienvenue en automne, c'est la faute aux marronniers, le ciel est bas le ciel est blanc, et les travaux de deux étages plus bas continuent de s'entendre deux étages plus haut.
Cette remarque intéressante, que la ponctuation est apparue pour ceux qui sont incapables de déchiffrer sans elle. Cf. le grec ancien, l'arabe, le japonais, qui ne connaissaient pas la ponctuation. Dans une certaine mesure, on pense également à l'anglais, réticent à ponctuer. Du reste, en bon Français (le français est syntaxiquement rigide et faiblement contextuel), j'aime la ponctuation et sa richesse. Je l'aime aussi car je préfère être compris à ne l'être pas (ce qui ne va pas de soi) : la ponctuation, n'en déplaise à ceux et celles qui préfèrent se lire dans ce qu'ils lisent (Barthes et Matzneff en archétypes), permet de limiter efficacement le jeu de l'interprétation. Enfin bref.
Fond de caféolé.
Quelle curiosité, quand on y pense, que d'avoir des noms de villes compréhensibles par tous, et de trouver cela normal. Il faudrait systématiquement traduire 東京 (Tokyo) par : Capitale de l'Est, et 京都 (Kyoto) par : Capitale Impériale, ou quelque chose dans le genre. Ibid pour les noms et prénoms : Bonjour Madame Enfant-Qui-A-De-Multiples-Beautés Pin-Rouge (赤松多美子 Akamatsu Tamiko), vous allez bien ? C'est par ailleurs ce que fait Pierre Loti ci et là (Madame Prune, etc.). Pour ne citer que des banalités.
Pour aller dans les Alpes, le GPS : quand il déconne le co-pilote est perdu. C'est que le GPS participe d'une logique de l'assistanat, qui est une tendance forte, aux côtés des "smart phones" et autres amollisants de cerveau. J'aime ce nom de "smart phone" et remercie son découvreur, qui laisse sous-entendre la bêtise de l'utilisateur qui externalise sans cesse. Il est intéressant de noter que dans toutes les langues qu'on côtoie, le terme anglo-saxon fut transposé tel quel. Et que dire des mollusques qui ont fait de l'assistanat une règle de vie ?
Si l'on est la somme des cinq personnes qu'on côtoie le plus, il vaut parfois mieux n'être entouré de personne que de devenir n'importe qui – ou n'importe quoi.
On en est à la moitié des Satanic Verses de Salman Rushdie ; ça m'ennuie.
L'émission japonaise Watanabe Atsushi no Tatemono Tanbou présente des maisons individuelles particulières, en compagnie des habitants (dont architectes) : l'émission est parfois une mine d'informations culturelles (au sujet non pas de la culture, mais d'une culture, en l'occurrence : japonaise). E.g., toutes ces maisons où chaque personne a une chambre (à coucher) à part (y compris Monsieur et Madame)(et ce n'est pas forcément un mariage de raison, comme il en est beaucoup encore), et toutes ces maisons où personne n'en a (Monsieur, Madame et leurs enfants dans la même pièce, parfois jusqu'à la puberté)(comme si les enfants attendaient la puberté pour se faire plaisir).
Un widget bien pratique, istat-pro, qui récupère les données de l'ordi, en particulier les températures de tel ou tel composant. C'est que le PC se porte aléatoirement, ces derniers temps.
Allez !
2 commentaires:
Et si on a pas la tv, on peut la trouver quelque part, cette émission ?
Chalut! En effet, sur Youtube, ou DailyMotion. En japonais c'est : 渡辺篤史の建もの探訪. Un épisode ancien pour l'exemple: https://www.youtube.com/watch?v=hXz6AafLwO0
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