Mardi, au matin.
Long temps qu'on n'avait pris le temps d'écrire ici. C'est fin septembre, et malgré ces indiennetés estivales qui pourraient être une saison à part entière, l'automne s'installe. Preuves ce tapis de feuilles de marronniers et ces épeires en tout interstice.
Les notes s'accumulent dans le petit carnet de poche. Plus guère d'occasion, remarquai-je tantôt et par ailleurs, d'écrire quoi que ce soit à la main, crayon-mine, stylo-bille ou plume : le règne des ordinateurs et des tablettes. Le niveau national de l'orthographe doit encore avoir chuté, du fait des correcteurs automatiques.
Café au lait.
Les occasions d'écrire diminuent sans cesse, disais-je. Hegel a raison : tout va dans le sens d'une dématérialisation accrue. Toutefois, cette dématérialisation repose sur une matérialisation accrue (TV, ordis, tablettes, téléphones) : Hegel a tort. Mais bon, ce n'est qu'un jeu de mots : la dématérialisation des contenus est fondée sur une matérialisation des outils, dans le but de rendre nécessaire le superflu (pour plus de dépenses et plus de profits, bien entendu).
Dans le TGV, cet "agent de propreté" dont on savait qu'il entrait dans le wagon, à une puissante odeur de transpiration.
Croisé Li, très probablement, l'autre jour, rue de Flandre, qui sortait du supermarché, achats en sac et dos, et s'apprêtait à monter à vélo ; je n'interpelai pas.
Il faut donner le pouvoir à ceux qui n'en veulent pas.
Nekozushi !
Vivian Maier.
Mille ans de frontières politiques européennes...
Lucas Paakh.
Emoji...
Allez.
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