Dimanche, fin d'après-midi.
Journée ensoleillée, tiédeur de retour depuis deux jours. Fatigue importante et désœuvrement relatif, pas le temps de se poser ou de faire coupure. Pris dans la grande roue du quotidien, en somme.
Chaque soir ou presque, une nouvelle du A Century of Detective Stories (dans la série des Omnibus de Hutchinson, probablement dans les années 1930). Malheureusement, beaucoup de bouche-trou. Parallèlement, commencé Ripley Bogle, qui traînait là depuis l'Irlande (1998-1999).
Soupe sur le feu : carence en légumes, ces dernières semaines.
Un peu faim, un peu froid.
Après la croissance, qui finit assez tôt, vient ce qu'on appelle communément et à tort, le vieillissement. La machine ne fonctionne plus, se dérègle de plus en plus : c'est la réplication fautive des cellules (une manifestation de l'entropie qui est le principe de ce monde), qui entraîne la déperdition irrémédiable de l'information génique. Jusqu'à ce grand n'importe quoi qu'est la mort de l'agrégat que nous sommes.
Il suffit parfois d'un rien pour changer notre perspective — fermer un œil, voire les deux, s'arrêter un instant et regarder autour, changer de trottoir. Salutaire à plus d'un titre.
La vérité est qu'il faut bien trouver quelque consolation à notre existence invoulue et à cette décrépitude inévitable, que ce soit sens quelconque à soi, ou autre mission transmissive ou non. Alors qu'il suffirait d'embrasser notre condition, qui est inutile et hasardeuse. What you see is what you get.
Une autre de nos némésis : les gens qui traînent les pieds.
Demain lundi, Blexbolex est chez les Libraires associés à partir de 18h.
Tiens, une autre idiotie collective impensable ailleurs qu'au Japon, où le Beaujolais est considéré comme un grand vin : les bains de Beaujolais en onsen (photo 33). Il y a même des gamins dans le bain. (Un des lieux communs qui traînent à propos de la France, est que les enfants sont élevés au p'tit rouge dès le plus jeune âge. Ceci explique peut-être cela.) Le monde est loin d'être sauvé. Remarquez, il y a bien pire, à chaque instant, qu'un bain alcoolisé et euphorique.
Puisqu'on parle de sauvé. On est arrivé au bout de Smallville. Dix saisons d'une vingtaine d'épisodes en deux semaines est une bonne moyenne. Ce fut plutôt plaisant, bien qu'un peu longuet. Principale source d'agacement : le choix catastrophique de l'acteur pour Zod (et, dans une moindre mesure, pour Jar-El). On va probablement poursuivre avec Justified.
Allez.
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