Vendredi, au matin.
Ces derniers temps, on se couche tôt (vers minuit) et se lève, conséquemment, de même (entre trois et cinq heures), fais diverses choses (entre lecture de papier et ce blog délaissé), parfois se recouche sur le coup de sept ou huit heures, pour quelque temps. Rhythme étrange.
Sur le canal de l'Ourcq, une Librairie maritime et riche idée, nichée dans une péniche.
Les meurtres à Charlie Hebdo.
Café.
Comment mesurer l'âme qui percole travers le vaisseau ?
Certains et certaines cherchent la liberté dans le cloisonnement, le secret, la multiplicité des fréquentations et la dispersion des préférences. Ils ont probablement raison : moyen d'auto-défense préventive qui en vaut bien un autre. J'en connais aussi qui confondent amant, aimant, soupirant et courtisan, et prennent ceux-ci pour celui-là. Délusion volontaire ou non, allez savoir : tant pis pour elles et eux.
Pourquoi la faveur des métaphores ? comme si la clarté d'expression était une tare, et l'obscurité formelle un gage de profondeur ?
Le règne des écrans. Une des maladies contemporaines majeures.
Ce serait jeter une fraise au hippopotames.
Un nombre certain de femmes se comportent comme si le vit n'existait pas et sont désemparées quand elles sont mises de manière inévitable en sa présence. D'où, vraisemblablement, la faveur de l'obscurité auprès d'icelles. Alors qu'un vit ça se caresse et s'empoigne aussi.
L'autre jour, j'ai cru avoir perdu mes clefs, laissées par inadvertance dans la serrure de la boîte aux lettres. Par chance, elles avaient été récupérées par le beau-frère de la gardienne. Entre temps, j'appris à démonter et remonter un cylindre, m'apprêtais à aller en acheter un nouveau. C'est toujours ça d'acquis, pour une prochaine fois.
You know nothing, John Snow.
Allez.
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