Dimanche, au matin.
Plutôt grisaille, plutôt vent, plutôt froid ! mais bon, comme on écrivait l'autre jour, la sensation du froid aussi, ce n'est qu'une information, dont il faut tenir compte, mais dont on peut faire fi — que ce dont on ne pourrait ? Sorti les gants, ceux qu'A nous avait donnés quand débarras de placards et qu'on pensait un peu trop petits : tout juste, en fait, et c'est heureux.
Giraudoux au Théâtre du Nord-Ouest ! On a beau l'avoir beaucoup lu ; vu, jamais encore : le 6 ? probablement.
Cette pomme exquise n'est pas d'or mais de chair
Elle bat comme un cœur noir peinant au désir
Fond de café, moins que tiède à présent.
Au théâtre, mercredi dernier, un excellent Révizor au Lucernaire, plein de verve et de trouvailles scéniques ; minus côté gestion, attente interminable pour rentrer. Chez Alban, jeudi, un très joyeux Courrier de pipelettes par les Triplettes de l'opérette (tiens, des photos de la soirée sur leur page FB), à travers l'opérette française et le music-hall américain ; juste dommage que le spectacle se termina sur une version catastrophiquement mineure, dépressive et contemporaine de Somewhere over the Rainbow, après tant de légèreté et de bonne humeur. Autre bonne surprise (on les enchaîne et croise les doigts), Omoide no Mānī (When Marnie was There / Souvenirs de Marnie) de Yonebayashi Hiromasa, probablement un des Ghibli les plus riches et fouillés, malgré quelques agacements (je ne supporte plus du tout les chutes attendues des personnages, ni les larmes aussi grosses qu'un poing).
Le maquillage, cette tenue de guerre et d'apparat, masque et deuxième visage.
L'attrait sans nom, parfois, de ces lèvres rouges et peintes.
Tant tire-t-on la corde qu'à la fin elle va à l'eau.
Faire violence à, ou fi des impulsions que commande la vanité.
Ha ha, si l'on s'attendait à ça : le générique de fin de Jojo's Bizarre Adventure – Stardust Crusader, Egypt Arc est The Last Train Home de Pat Metheny, un de mes all-time favorites, qu'il est pour le moins surprenant de retrouver là.
Long-temps que je n'ai pas rajouté, dans la liste de lecture dans la colonne à droite, de blog qui m'ait passionné. Je ne dois pas chercher suffisamment.
En proie à un désœuvrement féroce qui tenaille.
Ces icebergs qu'on appelle les gens.
Allez.
2 commentaires:
Pareil. Belle surprise sur l'ending de Jojo.
Et très belle photo, cette dernière.
Senbei, peu assidu.
Cheers!
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