Lundi, mi-di.
Quelques jours de soleil et de bleu, qui réjouissent tant que faire se peut.
Dans les travaux toute la semaine. Après s'être occupé de l'entrée et des toilettes, le reste, ce coup-ci, on fait faire : salle-de-bains (currently ground zero), et les plafonds du living et de la cuisine — les murs desquels on s'occupera plus tard. Du coup, tous meubles et choses en chambre, ce qui diminue sensiblement l'espace vital, ramené à une paire de mètres-carré. Rappel de vie étudiante, et du studio dans le Ve, qu'on r'occuperait bien. Plus tard aussi, les murs de la chambre.
Fond de café, plus très chaud.
L'impossibilité pour les parents des morts, de clore un compte Facebook. Les "amis" qui continuent de recevoir les notifications d'anniversaire de gens qui n'existent plus. Facebook ne sera bientôt plus qu'un immense cimetière.
Pistes de réflexions, occasionnées par Game of Thrones. Nous sommes déshabitués de la mort, en particulier celles des enfants. La mortalité infantile et la stérilité étant des éléments de la sélection naturelle. On joue à Dieu, pour ainsi dire, et avec le feu. La question de l'investissement qu'est l'éducation, aussi, du fait du point précédent. À quoi bon et dans quelle mesure ? Ces études interminables et contemporaines. En lien avec les deux précédents : le statut de l'enfant et l'infantilisation (incapacité et irresponsabilité). L'enfant : une invention du XIXe siècle, peu ou prou.
Long-temps qu'on n'avait regardé un J.T. : le niveau catastrophique des présentateurs en français, faute sur faute, bafouille, etc.
Un des moyens pour subjuguer le désir est de le mettre en mots : c'est dire la folie et la frustration du XIXe jusqu'à maintenant. Le romantisme est une maladie, qui joue le jeu des femmes. Il est temps qu'un nouvel andrisme apparaisse.
Il semble bien que je n'aie pas de talent particulier, sinon celui de pouvoir faire tout et n'importe quoi un peu mieux que la moyenne avec une facilité certaine. C'est un talent ; c'est aussi une malédiction, ne pouvant exceller en rien du fait de la dispersion. Bah.
On proposerait probablement les trois volumes de photos qu'on a réalisés (on ne les vend qu'à la librairie pour le moment), si n'étaient les prix de l'impression à la demande, moindrement dissuasifs uniquement lors de promotions à -50, -70%. Ce qui est un peu idiot.
Tout ce qui passe en tête et n'est pas noté, est perdu à jamais. Ou peu s'en faut. Eh.
Allez.
2 commentaires:
De plus en plus Beckettien ton blog ! J'adore.... j'aimerais bien trouver cette distance dans l'écriture... bon en attendant je me distrais avec les photos... Courage pour les travaux. je diffère ça pour ma part assez lâchement... allez je ne suis pas un robot
Coller le mot à soi, ou soi au mot, c'est bien aussi.
Parfois difficile de faire passer que la distance n'est pas une froideur, mais brûle.
Allez, je ne suis pas un robot non plus : on clique (par ailleurs, plutôt heureux qu'on ne doive plus retaper ces chiffres et lettres distordus, que parfois on ne pouvait déchiffrer).
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