2106 HT again Voir Et bla




Lundi, au soir.

Ces derniers temps, jours estivaux ou c'est tout comme, dont on ne se lasse jamais. Il y a fort à parier qu'un climat californien m'irait assez bien. La côte méditerranéenne est plus proche, c'est certain. Mais bon, pluie depuis cet après-midi, et relative froideur, peu en accord avec nos sus-dites préférences.

Sauté deux semaines de bla : c'est que S est rentrée, ce qui restreint les disponibilités pour choses et autres, du fait de l'attention et de la complaisance permanentes dont il faut faire montre. Ah, les filles.

Travaux : dans les finitions et les petits trucs.

Umeshu.




Hier c'était la fête de la musique : tour à la Villette, en vue d'une Neuvième de Beethoven gratuite, tournée court pour des centaines de personnes qui faisaient la queue : c'était déjà plein et prévisible (idée de Madame). C'était la fête de la musique et pour la première fois on n'a rien entendu le soir venu (enfin, sauf une querelle probablement amoureuse en chinois) : merveilleux, étant donné la merdre bruyante que nous imposent chaque année les communautés du quartier. Hier, c'était aussi la Saint-Jean (qui a perdu toute sa signification et toutes ses traditions, et ça c'est désolant, car elles étaient de joie et d'exutoire, ce dont notre époque manque sans aucun doute). C'était également le jour le plus long : à 22h30 il faisait encore clair, ou plutôt pas encore vraiment nuit, ce qui nous convient bien en général comme en particulier. À partir de maintenant la part de jour se chagrine. Enfin bon, c'est comme ça.

"C'est comme ça, un point c'est tout" : la réponse des adultes ignorants au "pourquoi" qui dérange l'ordre établi. Qu'est-ce qu'on a pu l'entendre, dans un certain pays. C'est réservé aux enfants et aux étrangers — c'est qu'ils sont mis dans le même sac, et insultant pour les uns comme pour les autres, mais que voulez-vous ? c'est comme ça.




On a rajouté quelques petites choses superflues à propos du honne/tatemae.

Ça ne mange pas ça déguste. Ça ne chie pas ça fait une commission. Ça ne meurt pas ça quitte. Ça ne baise pas ça fait l'amour. Et il n'y a pas de mot pour l'enculade, forcément.

On bouquine pas mal ces temps-ci. Du Adachi Mitsuru... Ah ah. Et rebricole à la guitare (folk). Par ailleurs, fin d'année au Japon, histoire de récupérer l'électrique (JPM900) et le rack, restés là-bas depuis. J'espère que le tout n'a pas trop souffert des écarts de température et d'humidité entre hiver et été. Bah, on verra bien.

Se résigner d'une part, résister de l'autre. Et en faire une litanie, que jamais l'inertie et la pesanteur du tour ne nous le puisse faire oublier.

Allez.





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