Mercredi, au matin.
Paris et son été, commencé fort-tôt cette année, et plaisamment : jours ensoleillés qu'on passerait bien en farniente et en notices nouvelles pour AJB, si n'était S. Soirs et nuits également agréables, transitions splendides de bleus divers, un calme relatif, pour clope et bouquin, en balcon. Festivités bruyantes (les bars noirs non loin) en veille de 14 juillet, sinon R.A.S., et c'est bien comme cela.
Ces gens qui, curieusement, rasent les murs.
Fond de café.
Relocalisation sauvage des "campeurs" de la ligne deux, près Barbès, dans le parc, non loin, à présent et à son tour insalubre, d'où s'échappent immondices autochtones et rongeurs intéressés.
Ce règne de la société commerciale, qui a succédé logiquement à celle industrielle, et dont les deux caractéristiques marquantes sont la primeur de l'argent et l'absence de mémoire.
A quoi donc peut-elle bien tenir, cette mode persistante et intrigante, indo-paki, de la moustache ?
L'orgueil sans borne des hommes, de se prendre pour des animaux intelligents, au point de vouloir sauver à tout prix cette part imaginaire d'eux-mêmes, qu'ils appellent l'âme.
On a repris quelque peu la gratte. On est bien rouillé.
Opéra est un quartier froid, en particulier quand il fait chaud, constamment bondé, de tourisme commercial et culinaire, et d'exotisme (forcément) surfaits, où chacun contrefait l'autre.
Le manque de curiosité général, concernant toute chose. Une conséquence de la société du confort qui s'est installée dans le sillon de celle dont on parlait tantôt, et qui a trouvé en chaque femme un puissant allié.
Colportage, cloportage ! Se trouve-t-il des magazines bimenstruels ?
Bientôt en bord de mer.
Allez.
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