Dimanche, après mi-di.
Bien frisquet, ces derniers jours et nuits également. Air plutôt sec en dépit de quelques averses. Moins des airs d'automne que d'hiver.
Les semaines sont comme des parenthèses, qui passent irremarquées, répétitions d'un même dont il ne reste pas même mémoire. La chôme hebdomadaire se passe pour part en récupération, pour part en choses qui nécessiteraient bien plus de temps pour faire correctement, ou tout simplement s'y atteler. Bah.
Le sarcasme dénué d'ironie n'est qu'une vaine insulte. Et manifestement à la mode.
Fond de café.
Il faut qu'une porte soit ouverte ou ouverte.
Est arrivée cette période de l'année où, du fait de la proximité de deux anniversaires de naissance, l'on échange une lettre. Une lettre manuscrite par an : parlons d'une peau d'âne. C'est, d'évidence, comme tout le reste : les gens ne se rendent pas compte de ce qu'ils ont perdu en troquant, pour une somme d'argent qui n'est jamais négligeable, plume et papier contre clavier et écran. Bien pire qu'Highlander ! il ne restera rien, haha.
Tiré de l'excellente Charte de Bon Voisinage affichée dans l'entrée de l'immeuble : "Je m'habitue à ne pas crier et je constate que l'on me comprend quand même." Il y a du boulot.
Ce n'est souvent pas tel produit, qui est économique ou écologique, mais la main qui en use, mésuse, abuse. Ainsi des gens, aussi, qui se cassent tout aussi facilement qu'une vieille faïence.
En décalage horaire permanent d'avec la vie soi-disant active.
Il est souvent inutile et vain de lutter contre la pente de son propre corps ; mais on peut toujours changer de paysage.
Ainsi que Sherlock Holes dans The Sign of Four : "My mind rebels at stagnation. Give me problems, give me work, give me the most abstruse cryptogram, or the most intricate analysis, and I am in my own atmosphere. I can dispense then with artificial stimulants. But I abhor the dull routine of existence. I crave for mental exaltation."
Quel grand dommage que la plupart des culs soient des sens uniques !
Allez.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire