Dimanche, après midi.
Froid depuis quelques jours. Soleil à présent, réjouissant.
Occupé demain toute la journée ou presque : ce n'est pas cette semaine non plus qu'on pourra avoir deux jours tranquilles, à pouvoir faire ce qu'on voudrait ou aimerait. Cet après-midi, ç tout le moins : coupe de cheveux.
Réapprendre à cueillir.
Fond de café.
Quelques mots japonais non-spécialisés (en gros, que l'on peut entendre à la télé ou lire dans le journal) qui sont passés dans la langue française. Ce sont :
- des termes techniques ou spécifiques liés aux arts dits martiaux :
aïkido, shuriken, jiu-jitsu, judo, judoka, karaté, katana, nunchaku, dojo
- ou liés aux arts japonais :
kabuki, kakémono, makimono, origami, haïku
- à la nourriture :
surimi, sushi, sashimi, shiitaké, wasabi
- à la vie quotidienne (importations liées au japonisme) :
kimono, tatami, futon
- à la seconde guerre mondiale :
banzaï, kamikaze
- à des spécificités sociales historiques, objets d'un certain romantisme au Japon et vulgarisées par les arts (le cinéma principalement) à l'étranger :
samouraï, geisha, yakuza, hara-kiri
- à des spécificités culturelles ou naturelles :
Aïnou, tsunami, shinto
- et des importations récentes qui, contrairement à la tradition française (franciser les noms et mots étrangers) et conformément aux habitudes récentes (un certain snobisme qui consiste à importer tel quel et à utiliser une prononciation qui se veut proche de celle du pays d'origine), et qui résument la soft power japonaise contemporaine :
manga, anime, otaku, cosplay
J'ai souri à lire quelque part cette formule et opinion : "la forme archaïque du blog". Le présent sous-entendu, c'est probablement les réseaux sociaux, qui sont des zones dominées par l'immédiateté et dont toutes les données sont vouées à l'oubli : l'essence même de notre société consumériste.
Souhait d'une relation où les intérêts d'accordent et où le voussoiement aille de soi.
482 / 10 000 000 (Paris et banlieue), sans compter les 32 000 000 touristes annuels (soit un peu moins de 90 000 par jour pour Paris seule) = 0,0000482, soit 0,00482% de chances d'avoir été impliqué directement dans les attentats terroristes du 13 novembre 2015. Soit diablement moins que d'être impliqué dans accident de la route en France (en gros 11 000 : 66 000 000 = 0,000166, soit 0,0166%)(source).
Glanes en rue :
"Tu t'rends compte ?! il va au resto avec sa femme et sa maîtresse !"
"C'était un théoricien, quoi."
Allez.
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