Nuit Hasard Et bla




Lundi au soir — mardi au matin.

Gotham en fond, un nouveau mobile en papier (uchuu) au pla, terminé aujourd'hui (et comme S dit Qu'est-ce que tu vas en faire ?), les insomnies, connais pas ; le décalage, oui ; la meilleure façon de bien dormir est de se coucher épuisé ; il en est à qui cela même ne réussit pas ; non qu'il n'y ait pas de solutions ; mais une sur deux de notre ressort ; et peu importe.

L'on sourit toujours quand les Japonais sont surpris d'apprendre qu'il y a aussi quatre saisons (officielles) en France. Toutefois, à voir l'année que nous avons, il faudra peut-être revoir notre réponse, un jour prochain. Belle journée de presqu'estive, tantôt ; orages demain, sans surprise, non sans lassitude. Les surprises sont peu courantes. Certains disent qu'il les faut provoquer. D'autres qu'il faut également le temps pour. Il est certain que le français aime la double négation, et que le point-virgule est passé de mode.

Barbès,  c'est comme la chanson : Où sont les faaaaaames ?

Chocolat en barres.




On aura beau dire, c'est le hasard qui domine nos vies. Le hasard des gènes d'abord, plus dur qu'un roc, le hasard qui est en soi et qui fixa dès le début de la partie la matière qui fut travaillée par le hasard de la famille où l'on naît, et le hasard des expériences et des rencontres. Il est amusant que pour beaucoup le mot HASARD soit synonyme de liberté absolue : c'est bien plutôt un coup de dés irrattrapable : c'est l'étalon qui installe un déterminisme en béton. On pourrait objecter que, fort heureusement, ce hasard donne aussi, à chacun sa mesure, la possibilité de dévier quelque peu la trajectoire qui fait que l'on devient toujours plus ce que l'on est : c'est la menue part des choix. Mais bon, cela reste un déterminé des hasards variés dont on parlait : on ne fait que ce que l'on peut. Et re-hasard, re-déterminisme aveugle.

Tablettes & autres smart phones (sic) font, semble-t-il, fonctionner principalement la partie du cerveau en charge des automatismes (tâches répétitives dues à l'UI, comme le sweep, renforcées par les manipulations dues au contenu, comme les Like), qui court-circuite la partie logico-cognitive. En bref, les joujoux chéris du consumérisme de masse, rendent idiot. C'est probablement le but ; mais ça, allez trouver des preuves, haha. Ceci dit, mêmes effets que le taylorisme (rationalisation du travail, qui se résume à des tâches simples et répétitives).




La femme entre en l'homme par les yeux.

Matzneff a raison de le répéter sur tous les tons : il y a pire que la censure : l'auto-censure.

Je n'aime pas particulièrement l'argent et n'éprouve que peu de satisfaction à en "gagner" (comme on dit). Il paraît que c'est malvenu, de nos jours.

Replongeon dans Louÿs, avec plus ou moins de bonheur, après diverses choses. 

Chaque jour passé sans créer est un jour perdu : que d'années vides.

Pardon ? Manger une pêche sans sa peau ?

Bander les arcs bander les corps.

Allez.



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