Retours Et bla




Mardi, au matin.

De retour, dans un Paris gris, sale et pluvieux, de trois semaines au Japon, voir famille et amis, temps curieusement printanier, crève à rallonge choppée dans l'avion-aller, dans lequel on eut de surcroît la malchance de tomber à côté d'un 120+ kilos tout en largeur, il ne s'y passe vraiment rien en surface, tout est bizness, et bouffe et burlesque à la télé, la biggest news ayant été la séparation de SMAP qui n'ont pas même pris la peine d'apprendre à chanter en 25 ans de carrière, la quasi-absence de mégots et de déchets par-terre est agréable, bounenkai et shinnenkai et l'inévitable relent d'alcool dans les transports en commun, ces bruits de ventilo, chauffage, télé et robots nettoyeurs, l'absence agaçante de poubelles en ville et ailleurs, media déjà pleins de J.O. Tokyo 2020, et un Japon inchangément heiwa-boke, dit-on à raison, enfin bref.

Café au lait, chaud.




Tri de courrier et papiers : classer, jeter !

En décembre, nombreux jours de Métropolitain gratuit du fait des pics de pollution. Riche initiative, même si cela ne changea rien pour pas mal de monde, qui par habitude et réflexe sautaient tout de même par-dessus les portillons et tourniquets.

Très peu de photos ces derniers temps ; c'est aussi qu'il en est tellement dont il faut qu'on s'occupe.

Si l'homme pense avec sa bite et si la société punit cela, il faut penser que la femme a la main-mise sur la morale sociale.




Ah, l'odeur du café fraîchement moulu.

Cette vie correspond assez à l'idée que je me fais d'une prison sans barreaux ni murs.

Sources d'émerveillement, inutiles et passagères, ci ou là, que sont ciels et femmes.

Ain't Nobody Time for That?
Haha!

Allez !




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