Juillet Poke&Mon Images Et bla




Mardi, au matin.

Fin juillet déjà, et chôme enfin. Après chaleurs, un temps automnal, gris, venteux et frais. Oh well.

Bientôt un peu de montagne, puis boulot à nouveau, et un peu de rivage, puis boulot à nouveau.

On continue les stickers LINE, quand on a un peu de temps. Prépare un tutoriel, par ailleurs, où l'on essaie également de deviner les règles cachées de cette entreprise dictatoriale.

Hier, en bas, près le tabac, un groupe d'une bonne vingtaine de personnes étaient ensemble et esseulés, à tapoter frénétiquement sur l'écran de leur "smart" phone : c'était un rdv de chasse au Pokémon. C'était très drôle, et un peu-beaucoup inquiétant également.

Café au lait.




Beaucoup aimé Koe no Katachi. Bien meilleur que Kimi no Na wa ou autres Bakemono no Ko.

Les hommes auront-ils un jour leur hominisme (le mot est laid) pour les libérer du "féminisme" fondamental ? Les institutions comme le mariage sont fondamentalement opposées à ce que les gènes veulent de nous et pour nous (ensemencer le plus possible de partenaires différents). En ce sens les couples gay ont un équilibre adéquat (partenaire de vie, partenaires de sexe) que les femmes se refusent catégoriquement à voir, car il s'oppose à ce que les gènes veulent d'elles pour elles (nidifier pour enfanter). Tout serait plus simple si les gens ne se voilaient pas la face sur ce qu'ils sont sous ce qu'ils sont devenus dans le moule et sous la pression sociales (des contes de fées à la bourgeoisie).

 Le féminisme, par ailleurs, la "libération" des femmes, qu'est-ce à dire ? Certains acquis sont capitaux et étaient nécessaires : droit de vote, de disposer de son corps (pilule, avortement). Ensuite, il y a tout le reste. Qu'il faut taire sous peine d'être lynché. Pourquoi ? Ça aussi il faut le taire.




Agacé jusqu'à la lassitude de cette culture de l'image. Images, images, images et écrans en toute part de l'espace privé, public, réel ou virtuel. Photos de choses, photos de gens, photos de photos, photos du jour, photos gratuites, photos vénales, qu'on Like ou Keep, qu'on Report ou Flag. Car cette culture de l'immédiat imagé est une culture de la dénonciation, de la censure, de l'auto-censure et de l'oubli. C'est également une culture du contrôle aux enjeux financiers formidables, car on décide pour vous, grâce à d'invisibles algorithmes, de quelles images vous vous goinfrerez, et d'aucuns payent pour cela. C'est la culture majeure, qui est aussi une culture superficielle, une culture pauvre, du pauvre, et qui rend pauvre, en esprit, en curiosité, en mouvement, en durée. Les plateaux de la balance.

Les pires ennemis des artistes ? leurs compagnes. Pour quelle raison ?
L'étymologie dit tout : le pain sur la table.

Rivage des Syrtes, ou Cirage des Vitres ?
Ha ha.

Allez.



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